Afrique de l'Ouest
18 mai 2023

Massacre présumé de Moura : guerre de mots durs entre Bamako et l’ONU

Bamako (© 2023 Afriquinfos)- Le ton monte entre le Gouvernement de Transition au Mali et l’Organisation des Nations Unis (ONU). […]

8 mai 2023 Afrique de l'Ouest

Guinness records: Les célèbres nonuplés maliens ont déjà vingt-quatre mois

Bamako (© 2023 Afriquinfos)- Comme le temps passe vite ! Les nonuplés maliens ont déjà deux ans ! Ils ont soufflé leur […]

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5 mai 2023 Afrique de l'Ouest

Transition au Mali: Initialement prévu le 19 mars, le référendum sur une nouvelle Constitution annoncé sur le 18 juin

La junte au pouvoir au Mali a annoncé ce 05 mai la tenue le 18 juin du référendum sur une […]

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20 avril 2023 Afrique de l'Ouest

Mali/Cercle de Nara: Détails sur l’attaque contre un convoi officiel près de la Mauritanie

Nara (© 2023 Afriquinfos) – Une délégation de la présidence malienne a été attaquée dans le cercle de Nara, région […]

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12 avril 2023 Afrique de l'Ouest

Disparition du père de Goïta: Le Faso témoigne sa proximité au chef de la Transition malienne

Ouagadougou (© 2023 Afriquinfos)- La disparition du Capitaine Bakary Goïta, père du Président de la Transition malienne, Assimi Goïta survenue […]

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7 avril 2023 Afrique de l'Ouest

Les tensions autour de Kidal risquent de ressusciter les affrontements au nord-Mali

Kidal (© 2023 Afriquinfos)-  La Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) a dénoncé comme une  ‘’provocation’’, mercredi 5 avril, le […]

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1 avril 2023 Afrique de l'Ouest

Production et commercialisation du beurre de karité: Un potentiel africain toujours sous-exploité dans plusieurs pays dont le Mali

Niagalé Camara se baisse et dépose les noix dans une bassine. Avec les collègues de sa coopérative près de Bamako […]

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20 mars 2023 Afrique de l'Ouest

Presse francophone: Plusieurs réactions saluent la libération d’Olivier Dubois après 711 jours de captivité

Paris (© 2023 Afriquinfos)- Un « immense soulagement« , c’est ainsi que l’organisation Reporters sans Frontières (RSF), décrit la libération du journaliste […]

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Afrique de l'Ouest

Sahel: Olivier Dubois enfin libre, de même que l’Américain J. Woodke

Niamey (© 2023 Afriquinfos)- Presque 24 mois de captivité, c’est ce que l’histoire retiendra d’Olivier Dubois qui vient de recouvrer […]

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14 mars 2023 Afrique de l'Ouest

1ère édition du « Tournoi sportif d’Afrique Maarif » à Bamako pour contrecarrer l’opposition turque en Afrique

Bamako (© 2023 Afriquinfos)-  Bamako, la capitale malienne a accueilli la première édition du tournoi sportif d’Afrique Maarif (10-12mars 2023). […]

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1 mars 2023 Afrique de l'Ouest

28è édition du FESPACO, une ode à la résilience et au panafricanisme

Ouagadougou (© 2023 Afriquinfos)- ‘’I have a dream’’ (J’ai fait un rêve) : c’est le titre du spectacle qui a ouvert […]

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26 janvier 2023 Afrique de l'Ouest

L’ONU voit en pointillés l’avenir de la MINUSMA 

Bamako(© 2023 Afriquinfos)- Dans les couloirs des Nations Unies, il se susurre que la Mission de la Paix au Mali […]

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24 janvier 2023 Afrique de l'Ouest

Les violences djihadistes continuent de déplacer réfugiés et civils au Mali (HCR) 

Gao (© 2023 Afriquinfos)- Selon un rapport du Représentant du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR) au […]

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18 janvier 2023 Afrique de l'Ouest

François Hollande livre sa part de vérité sur Serval, une décennie après 

Paris (© 2023 Afriquinfos)-  En janvier 2013, alors que les jihadistes étaient aux portes de Bamako, l’opération française Serval avait […]

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Afrique de l'Ouest

RFI détaille des informations autour des 49 soldats ivoiriens qui ont été retenus au Mali, l’ONU muette

Paris (© 2023 Afriquinfos)-  Alors qu’officiellement ils ont été condamnés par la justice malienne pour, notamment, «complot contre le gouvernement» […]

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12 janvier 2023 Afrique de l'Ouest

Les USA, la France et l’UE saluent la médiation qui a permis la libération des soldats ivoiriens

Lomé (© 2023 Afriquinfos)- Outre l’Union africaine et la Communauté des Etats de l’Afrique de l’ouest, les Etats-Unis,  l’Union Européenne […]

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10 janvier 2023 Afrique de l'Ouest

L’UE, l’UA, la CEDEAO félicitent les acteurs de la conclusion heureuse du bras de fer Abijan-Bamako

Bruxelles (© 2023 Afriquinfos)-La libération des 46 soldats ivoiriens ce samedi 7 janvier 2023, a été saluée aussi bien sur […]

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9 janvier 2023 Afrique de l'Ouest

Grâce des 49 militaires ivoiriens: Embalo vertement critiqué par le pouvoir de Bamako

Bamako (© 2023 Afriquinfos)- C’est l’information à la ‘Une’ des médias africains et au-delà: la grâce présidentielle accordée par Assimi […]

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7 janvier 2023 Afrique de l'Ouest

46 soldats ivoiriens graciés à Bamako attendus impatiemment à Abidjan après une escale à Lomé ce 7 janvier

Quarante-six soldats ivoiriens détenus au Mali depuis près de six mois et condamnés à 20 ans de prison étaient attendus […]

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Afrique de l'Ouest

Film de la grâce accordée par Bamako aux 49 soldats ivoiriens arrêtés le 10 juillet dernier

Le chef de la junte malienne, le colonel Assimi Goïta, a gracié vendredi les 49 soldats ivoiriens arrêtés en juillet […]

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6 janvier 2023 Afrique de l'Ouest

Regards désormais tournés vers Goïta après la visite de Faure Gnassingbé à Bamako et à Abidjan ce 4 janvier

Bamako (© 2023 Afriquinfos)-  S’il y avait un discours qui était très attendu en ce début d’année en Afrique de […]

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31 décembre 2022 Afrique de l'Ouest

Soldats ivoiriens au Mali: Condamnations judiciaires lourdes infligées, grâce de Goïta attendue pour clore le dossier

Bamako (© 2022 Afriquinfos)- Détenus depuis juillet 2022, par les autorités maliennes les 46 soldats ivoiriens ont été condamnés ce […]

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21 décembre 2022 Afrique de l'Ouest

Sahel et extrémisme: L’Allemagne maintiendra son contingent au Mali jusqu’en 2024 à ces conditions

Bamako (© 2022 Afriquinfos)-  Les troupes allemandes resteront positionnées au Mali au moins jusqu’en mai 2024 à certaines conditions. Cette […]

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22 novembre 2022 Afrique de l'Ouest

Bamako arrête les actions d’humanitaires proches de la France sur son sol

Bamako (© 2022 Afriquinfos)- La  succession de ruptures entre les autorités maliennes et la France se répète encore. Quelques jours […]

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21 novembre 2022 Afrique de l'Ouest

Prix Découvertes RFI 2022: Le trophée retourne au Mali

Bamako (© 2022 Afriquinfos)- Le Prix Découvertes RFI 2022 a été attribué à la chanteuse malienne Black AD. De son […]

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16 novembre 2022 Afrique de l'Ouest

Mali: Après Barkhane, l’Allemagne en passe de rapatrier ses militaires au profit d’investissements sociaux?

Bamako (© 2022 Afriquinfos)- Les forces européennes déployées au Mali se sont visiblement passées le mot. Après la France quelques […]

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12 novembre 2022 Afrique de l'Ouest

Mali: Wagner donne du grain à moudre à des djihadistes pour légitimer leurs actions

Depuis le retrait de l’armée française du Mali, Wagner est devenu la cible étrangère privilégiée de la communication des groupes […]

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24 octobre 2022 Afrique de l'Ouest

Le monde attend les preuves du Mali sur le soutien présumé de Paris aux terroristes au Sahel

Bamako (© 2022 Afriquinfos)- Le 16 août 2022, les autorités de transition malienne avaient saisi et porté plainte contre la […]

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14 octobre 2022 Afrique de l'Ouest

Aperçu du projet de nouvelle Constitution que promeut la Transition malienne

Bamako (© 2022 Afriquinfos)- Comme annoncé, les autorités de transition ont enclenché le chantier des reformes institutionnelle et constitutionnelle devant […]

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10 octobre 2022 Afrique de l'Ouest

Bagarre au Mondial féminin 2022: L’enquête de la FIBA toujours en cours 

Mies (© 2022 Afriquinfos)- Le Basket-ball féminin malien et par delà, celui de tout le continent avait pris un sacré […]

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2 octobre 2022 Afrique de l'Ouest

Affaire des 46 soldats ivoiriens: La Mission de haut niveau du 29 septembre proche de la solution

Bamako (© 2022 Afriquinfos)- L’absence de déclaration au terme de la mission de haut niveau dépêchée jeudi dernier au Mali […]

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Afrique de l'Ouest

Kidal, ville stratégique du nord du Mali sous couvre-feu et dans la hantise de réfugiés

La ville de Kidal, noeud stratégique du nord du Mali, est désormais soumise à un couvre-feu imposé, non par l’Etat, […]

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28 septembre 2022 Afrique de l'Ouest

Mali: Le Secrétariat de l’ONU réaffirme sa fermeté dans le dossier des militaires ivoiriens détenus

New York (© 2022 Afriquinfos)- 72 heures après le discours du Premier ministre par intérim du Mali, le Colonel Abdoulaye […]

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26 septembre 2022 Afrique de l'Ouest

La MINUSMA se dirige vers une reconfiguration de sa mission contre le terrorisme

New York (© 2022 Afriquinfos)-  Une revue d’ensemble du rôle de la mission de maintien de la paix au Mali […]

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9 septembre 2022 Afrique de l'Ouest

Sahel: Solidarité au-delà des clivages géopolitiques des juntes, seule voie de salut

Les responsables des juntes au pouvoir au Mali et au Burkina, deux pays sahéliens en proie à des attaques de […]

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19 août 2022 Afrique de l'Ouest

Nouvelles accusations de Bamako: Quelle réponse du Conseil de sécurité à une réunion d’urgence demandée par le Mali?

Le Mali a demandé au Conseil de sécurité de l’ONU une réunion d’urgence pour faire cesser ce qu’il présente comme […]

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18 août 2022 Afrique de l'Ouest

Terrorisme au Sahel: Paris répond avec précisions aux nouvelles accusations viles de Bamako

Paris (© 2022 Afriquinfos)- Alors qu’on pensait que la page du bras de fer entre Paris et Bamako quelque peu […]

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16 août 2022 Afrique de l'Ouest

Terrorisme: Comment les Etats du golfe de Guinée affinent leur riposte pour ne pas reproduire les erreurs étalées du Sahel

Il y a d’abord eu le nord du Mali. Puis le Niger et le Burkina. Et désormais, les pays côtiers […]

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15 août 2022 Afrique de l'Ouest

Réarticulation de Barkhane au Sahel: Mission accomplie en bon ordre et en sécurité

Plus de neuf ans après avoir été accueillis au Mali comme des « sauveurs » face aux groupes jihadistes, les militaires français […]

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13 août 2022 Afrique de l'Ouest

Appui à la MINUSMA et opérations militaires: Berlin aussi sur le point de quitter le Mali?

L’Allemagne a annoncé vendredi suspendre « jusqu’à nouvel ordre » la majeure partie de ses opérations militaires au Mali dans le cadre […]

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12 août 2022 Afrique de l'Ouest

49 soldats ivoiriens détenus à Bamako: La médiation togolaise patine, tous les esprits préparés pour une issue négociée de ce différend

La négociation reste privilégiée pour obtenir la libération de 49 soldats ivoiriens détenus depuis un mois à Bamako et accusés […]

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9 août 2022 Afrique de l'Ouest

Gourma malien: Encore une attaque pour le contrôle de cette zone stratégique et aurifère près des trois frontières

Au moins quatre soldats, deux civils et cinq assaillants ont été tués dimanche dans l’attaque, attribuée à des groupes jihadistes, […]

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7 août 2022 Afrique de l'Ouest

Le confrère Olivier Dubois dans les mains du GSIM depuis bientôt 500 jours, la mobilisation internationale se poursuit

La famille d’Olivier Dubois, seul otage français recensé dans le monde, a appelé vendredi dernier à envoyer au président Emmanuel […]

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26 juillet 2022 Afrique de l'Ouest

Transition au Mali: Un chemin si mouvementé vers mars 2024

L’armée malienne a affirmé dimanche dernier avoir « déjoué » une nouvelle attaque contre un camp militaire du centre du pays, deux […]

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16 juillet 2022 Afrique de l'Ouest

Règlement à l’amiable de l’affaire des ’49 militaires ivoiriens’, seule voie de sagesse en la matière

Le gouvernement de transition malien considère les 49 militaires ivoiriens interpellés dimanche dernier à l’aéroport de Bamako comme « des mercenaires » […]

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14 juillet 2022 Afrique de l'Ouest

Mali: SOS de la MINUSMA pour disposer d’aéronefs et continuer à bien sa mission

Bamako (© 2022 Afriquinfos)- Depuis le 29 juin dernier, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au […]

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11 juillet 2022 Afrique de l'Ouest

Mali: Différend autour de 49 NSE, signe de la persistance de frictions entre la MINUSMA et ses hôtes

Une cinquantaine de militaires ivoiriens sont retenus lundi « pour vérification » par les autorités maliennes depuis leur arrivée la veille à […]

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4 juillet 2022 Afrique de l'Ouest

Mali: Comment va pouvoir opérer désormais la MINUSMA sans appui aérien de Barkhane?

Bamako (© 2022 Afriquinfos)- Le Conseil de Sécurité de l’ONU a entériné le prolongement pour 12 mois de la Mission […]

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17 juin 2022 Afrique de l'Ouest

Barkhane a neutralisé un acteur-clé du sinistre EIGS, et s’attend à une nouvelle attaque informationnelle au Sahel

Un important chef jihadiste a été capturé dimanche dernier au Mali par des soldats français au moment où ceux-ci entrent […]

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16 juin 2022 Afrique de l'Ouest

Taille des défis sécuritaires et humanitaires au Mali à quelques jours de la fin du mandat de la MINUSMA

Bamako © 2022 Afriquinfos)- Après son passage devant le Conseil de Sécurité de l’ONU, le patron de la MINUSMA s’est […]

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Mali officiellement la République du Mali est un pays sans littoral en Afrique de l’Ouest. Le Mali est le huitième plus grand pays d’Afrique, avec une superficie d’un peu plus de 1 240 000 kilomètres carrés (480 000 milles carrés). La population du Mali est de 19,1 millions d’habitants. On estime que 67% de sa population avait moins de 25 ans en 2017. Sa capitale est Bamako. L’État souverain du Mali se compose de huit régions et ses frontières au nord s’étendent profondément au milieu du désert du Sahara, tandis que la partie sud du pays, où vivent la majorité des habitants, comprend les fleuves Niger et Sénégal. L’économie du pays est centrée sur l’agriculture et l’exploitation minière. Certaines des ressources naturelles les plus importantes du Mali incluent l’or, étant le troisième plus grand producteur d’or sur le continent africain et le sel. Le Mali actuel faisait autrefois partie de trois empires ouest-africains qui contrôlaient le commerce transsaharien : l’Empire du Ghana (pour lequel le Ghana est nommé), l’Empire du Mali (pour lequel le Mali est nommé) et l’Empire Songhaï. Pendant son âge d’or, il y avait une floraison de mathématiques, astronomie, littérature et art. À son apogée en 1300, l’empire du Mali couvrait une superficie d’environ deux fois la taille de la France moderne et s’étendait jusqu’à la côte ouest de l’Afrique. À la fin du XIXe siècle, lors de la bataille pour l’Afrique, la France a pris le contrôle du Mali, en faisant une partie du Soudan français. Le Soudan français (alors connu sous le nom de République soudanaise) a rejoint le Sénégal en 1959, accédant à l’indépendance en 1960 en tant que Fédération du Mali. Peu de temps après, après le retrait du Sénégal de la fédération, la République soudanaise s’est déclarée République indépendante du Mali. Après une longue période de régime à parti unique, un coup d’État en 1991 a conduit à la rédaction d’une nouvelle constitution et à l’établissement du Mali en tant qu’État démocratique multipartite. En janvier 2012, un conflit armé a éclaté dans le nord du Mali, au cours duquel les rebelles touaregs ont pris le contrôle d’un territoire dans le nord et ont déclaré en avril la sécession d’un nouvel État, l’Azawad. Le conflit a été compliqué par un coup d’État militaire qui a eu lieu en mars et par la suite des combats entre Touaregs et d’autres factions rebelles. En réponse aux gains territoriaux, l’armée française a lancé l’Opération Serval en janvier 2013. Un mois plus tard, les forces maliennes et françaises ont repris la majeure partie du nord. Des élections présidentielles ont eu lieu le 28 juillet 2013, avec un second tour de scrutin le 11 août, et des élections législatives ont eu lieu les 24 novembre et 15 décembre 2013.

L’histoire du Mali

Le Mali faisait autrefois partie de trois célèbres empires ouest-africains qui contrôlaient le commerce transsaharien d’or, de sel, d’esclaves et d’autres produits précieux. Ces royaumes sahéliens n’avaient ni frontières géopolitiques rigides ni identités ethniques rigides. Le plus ancien de ces empires était l’Empire du Ghana, qui était dominé par les Soninké, un peuple parlant le mandé. L’empire s’est étendu dans toute l’Afrique de l’Ouest du VIIIe siècle jusqu’en 1078, date à laquelle il a été conquis par les Almoravides. L’empire du Mali s’est formé plus tard sur le cours supérieur du fleuve Niger et a atteint le sommet de la puissance au 14ème siècle. Sous l’empire du Mali, les anciennes villes de Djenné et Tombouctou étaient des centres de commerce et d’apprentissage islamique. L’empire a plus tard décliné à la suite d’une intrigue interne, finalement supplanté par l’empire Songhaï. Le peuple Songhai est originaire du nord-ouest du Nigéria actuel. Les Songhaï étaient depuis longtemps une puissance majeure en Afrique de l’Ouest soumise à la domination de l’Empire du Mali. À la fin du 14ème siècle, les Songhaï ont progressivement acquis leur indépendance de l’Empire du Mali et se sont étendus, subsumant finalement toute la partie orientale de l’Empire du Mali. L’effondrement final de l’Empire Songhaï était en grande partie le résultat d’une invasion marocaine en 1591, sous le commandement de Judar Pacha. La chute de l’empire Songhaï a marqué la fin du rôle de la région en tant que carrefour commercial. À la suite de l’établissement de routes maritimes par les puissances européennes, les routes commerciales transsahariennes ont perdu de leur importance. L’une des pires famines de l’histoire enregistrée de la région s’est produite au XVIIIe siècle. Selon John Iliffe, « Les pires crises ont eu lieu dans les années 1680, lorsque la famine s’est étendue de la côte sénégambienne au Nil supérieur et que » beaucoup se sont vendus pour des esclaves, seulement pour se nourrir « , et en particulier en 1738-1756, lorsque l’Afrique de l’Ouest la plus grande crise de subsistance enregistrée, due à la sécheresse et aux criquets, aurait tué la moitié de la population de Tombouctou.

Régime colonial français

Le Mali est tombé sous le contrôle de la France à la fin du XIXe siècle. En 1905, la majeure partie de la zone était sous contrôle français ferme en tant que partie du Soudan français. Au début de 1959, le Soudan français (qui a changé son nom en République soudanaise) et le Sénégal se sont unis pour devenir la Fédération du Mali. La Fédération du Mali a obtenu son indépendance de la France le 20 juin 1960. Le Sénégal s’est retiré de la fédération en août 1960, ce qui a permis à la République soudanaise de devenir la République indépendante du Mali le 22 septembre 1960, et cette date est désormais le jour de l’indépendance du pays. Modibo Keïta a été élu premier président. Keïta a rapidement établi un État à parti unique, a adopté une orientation africaine et socialiste indépendante avec des liens étroits avec l’Est et a mis en œuvre une nationalisation extensive des ressources économiques. En 1960, la population du Mali serait d’environ 4,1 millions d’habitants.

Moussa Traoré

Le 19 novembre 1968, après un déclin économique progressif, le régime de Keïta a été renversé par un coup d’État militaire sans effusion de sang dirigé par Moussa Traoré, jour qui est désormais commémoré comme le jour de la libération. Le régime militaire dirigé par la suite, avec Traoré comme président, a tenté de réformer l’économie. Ses efforts ont été frustrés par les troubles politiques et une sécheresse dévastatrice entre 1968 et 1974, au cours desquelles la famine a tué des milliers de personnes. Le régime de Traoré a connu des troubles étudiants à partir de la fin des années 1970 et trois tentatives de coup d’État. Le régime Traoré a réprimé tous les dissidents jusqu’à la fin des années 1980. Le gouvernement a continué de tenter des réformes économiques, et la population est devenue de plus en plus insatisfaite.En réponse aux demandes croissantes de démocratie multipartite, le régime Traoré a permis une libéralisation politique limitée. Ils ont refusé d’inaugurer un système démocratique à part entière. En 1990, des mouvements d’opposition cohésifs ont commencé à émerger et ont été compliqués par la montée turbulente de la violence ethnique dans le nord après le retour de nombreux Touaregs au Mali. Les manifestations antigouvernementales de 1991 ont conduit à un coup d’État, à un gouvernement de transition et à une nouvelle constitution. L’opposition au régime corrompu et dictatorial du général Moussa Traoré s’est accrue dans les années 80. Pendant cette période, des programmes stricts, imposés pour satisfaire les demandes du Fonds monétaire international, ont accru les difficultés de la population du pays, tandis que les élites proches du gouvernement vivaient soi-disant dans une richesse croissante. Les manifestations pacifiques d’étudiants en janvier 1991 ont été brutalement réprimées, avec des arrestations massives et la torture de dirigeants et de participants. Des émeutes et des actes de vandalisme dispersés dans les bâtiments publics ont suivi, mais la plupart des actions des dissidents sont restées non violentes.

Révolution de mars

Du 22 mars au 26 mars 1991, des rassemblements massifs en faveur de la démocratie et une grève nationale ont eu lieu dans les communautés urbaines et rurales, qui ont pris le nom de les événements («les événements») ou Révolution de mars. À Bamako, en réponse à des manifestations de masse organisées par des étudiants universitaires et rejoints par la suite par des syndicalistes et d’autres, des soldats ont ouvert le feu sans discrimination sur les manifestants non violents. Des émeutes ont éclaté brièvement après les tirs. Des barricades ainsi que des barrages routiers ont été érigés et Traoré a déclaré l’état d’urgence et imposé un couvre-feu nocturne. Malgré une perte estimée à 300 vies en quatre jours, des manifestants non violents ont continué à retourner à Bamako chaque jour pour demander la démission du président dictatorial et la mise en œuvre de politiques démocratiques. Le 26 mars 1991 est le jour qui marque l’affrontement entre militaires et étudiants manifestants pacifiques qui ont culminé en massacre de dizaines sous les ordres du président d’alors Moussa Traoré. Lui et trois associés ont ensuite été jugés et condamnés et condamnés à mort pour leur participation au processus décisionnel de ce jour-là. De nos jours, cette journée est une fête nationale afin de se souvenir des événements tragiques et des personnes qui ont été tuées. Le coup d’État est rappelé comme la révolution de mars du Mali en 1991. Le 26 mars, le refus croissant des soldats de tirer sur les foules de protestation en grande partie non violentes s’est transformé en tumulte à grande échelle et a conduit des milliers de soldats à déposer les armes et à rejoindre le mouvement pro-démocratie. Cet après-midi-là, le lieutenant-colonel Amadou Toumani Touré a annoncé à la radio qu’il avait arrêté le président dictatorial, Moussa Traoré. En conséquence, les partis d’opposition ont été légalisés et un congrès national des groupes civils et politiques s’est réuni pour rédiger une nouvelle constitution démocratique à approuver par référendum national.

Présidence d’Amadou Toumani Touré

En 1992, Alpha Oumar Konaré a remporté la première élection présidentielle démocratique et multipartite du Mali, avant d’être réélu pour un deuxième mandat en 1997, qui était le dernier autorisé par la constitution. En 2002, Amadou Toumani Touré, un général à la retraite qui avait dirigé le volet militaire du soulèvement démocratique de 1991, a été élu. Au cours de cette période démocratique, le Mali était considéré comme l’un des pays les plus stables politiquement et socialement d’Afrique. L’esclavage persiste au Mali aujourd’hui avec jusqu’à 200 000 personnes détenues directement en servitude envers un maître. Lors de la rébellion touareg de 2012, les ex-esclaves étaient une population vulnérable avec des informations selon lesquelles certains esclaves auraient été repris par leurs anciens maîtres.

Conflit au nord du Mali

En janvier 2012, une rébellion touareg a commencé dans le nord du Mali, dirigée par le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA).  En mars, l’officier militaire Amadou Sanogo a pris le pouvoir lors d’un coup d’État, citant les échecs de Touré à réprimer la rébellion, et conduisant à des sanctions et à un embargo de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest. Le MNLA a rapidement pris le contrôle du nord, déclarant l’indépendance Azawad. Cependant, des groupes islamistes, dont Ansar Dine et Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), qui avaient aidé le MNLA à vaincre le gouvernement, se sont tournés contre les Touaregs et ont pris le contrôle du Nord dans le but de mettre en œuvre la charia au Mali. Le 11 janvier 2013, les forces armées françaises sont intervenues à la demande du gouvernement intérimaire. Le 30 janvier, l’avance coordonnée des troupes françaises et maliennes a affirmé avoir repris le dernier bastion islamiste de Kidal, qui était également la dernière des trois capitales provinciales du nord. Le 2 février, le président français, François Hollande, a rejoint le président intérimaire du Mali, Dioncounda Traoré, lors d’une apparition publique à Tombouctou récemment repris.

Conflit au centre du Mali

Dans la province de Mopti, au centre du Mali, le conflit s’est intensifié depuis 2015 entre les communautés agricoles comme les Dogon et les Bambara et les pasteurs Peuls (ou Peuls). Historiquement, les deux parties se sont disputées sur l’accès à la terre et à l’eau, facteurs qui ont été exacerbés par le changement climatique à mesure que les Peuls s’installent dans de nouvelles zones. Les communautés Dogon et Bambara ont formé des milices ou «groupes d’autodéfense» pour combattre les Peuls. Ils accusent les Peuls de travailler avec des islamistes armés liés à Al-Qaïda. Alors que certains Peuls ont rejoint des groupes islamistes, Human Rights Watch rapporte que les liens ont été « exagérés et instrumentalisés par différents acteurs à des fins opportunistes ». Ajout d’un haut commandant militaire du Mali : «J’ai discuté de la violence croissante avec mes commandants et avec les chefs de village de tous les côtés. Oui, bien sûr, il y a des djihadistes dans cette zone, mais le vrai problème est le banditisme, le vol d’animaux, le règlement des comptes – les gens s’enrichissent en utilisant la lutte contre les terroristes comme couverture. » Le conflit a vu la création et la croissance des milices Dogon et Bambara. Le gouvernement du Mali est soupçonné de soutenir certains de ces groupes sous prétexte qu’ils sont mandataires dans la guerre contre les islamistes dans le nord du Mali. Le gouvernement le nie. L’une de ces milices est le groupe Dogon Dan Na Ambassagou, créé en 2016.

En septembre 2018, le Centre pour le dialogue humanitaire a négocié un cessez-le-feu unilatéral avec Dan Na Ambassagou « dans le contexte du conflit qui oppose le groupe à d’autres groupes armés communautaires dans le centre du Mali ». Cependant, le groupe a été blâmé pour le massacre du 24 mars 2019 de 160 villageois peuls. Le groupe a nié l’attaque, mais après, le président malien Keita a ordonné au groupe de se dissoudre. Le conseiller spécial des Nations unies pour la prévention du génocide, Adama Dieng, a mis en garde contre une ethnisation croissante du conflit.  Les Nations Unies ont indiqué que le nombre d’enfants tués dans le conflit au cours des six premiers mois de 2019 était deux fois plus élevé pour toute l’année 2018. De nombreux enfants ont été tués dans des attaques intercommunautaires attribuées à des milices ethniques, la majorité d’attaques survenues autour de Mopti. Il est rapporté qu’environ 900 écoles ont fermé leurs portes et que des milices armées recrutent des enfants. Au cours de la première semaine d’octobre 2019, deux attaques djihadistes dans les villes de Boulikessi et Mondoro ont tué plus de 25 soldats maliens près de la frontière avec le Burkina Faso. Le président malien Ibrahim Boubacar Keita a déclaré qu ‘ »aucun coup d’État militaire ne prévaudra au Mali », affirmant qu’il ne pense pas que « cela soit à l’ordre du jour et ne puisse pas nous inquiéter ».

La politique du Mali

Jusqu’au coup d’État militaire du 22 mars 2012 et au second coup d’État militaire de décembre 2012, le Mali était une démocratie constitutionnelle régie par la Constitution du 12 janvier 1992, modifiée en 1999. La constitution prévoit une séparation des pouvoirs entre les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire du gouvernement. Le système de gouvernement peut être qualifié de « semi-présidentiel ». Le pouvoir exécutif est confié à un président, qui est élu pour un mandat de cinq ans au suffrage universel et est limité à deux mandats.

Le président est chef d’État et commandant en chef des forces armées. Un Premier ministre nommé par le président est chef du gouvernement et nomme à son tour le Conseil des ministres. L’Assemblée nationale monocamérale est le seul organe législatif du Mali, composé de députés élus pour un mandat de cinq ans. Après les élections de 2007, l’Alliance pour la démocratie et le progrès a détenu 113 des 160 sièges de l’Assemblée. L’Assemblée tient deux sessions ordinaires chaque année, au cours desquelles elle débat et vote sur les lois soumises par un membre ou par le gouvernement. La constitution du Mali prévoit un pouvoir judiciaire indépendant, mais l’exécutif continue d’exercer une influence sur le pouvoir judiciaire en vertu du pouvoir de nommer des juges et de superviser à la fois les fonctions judiciaires et l’application des lois. Les plus hautes juridictions du Mali sont la Cour suprême, qui a des pouvoirs judiciaires et administratifs, et une Cour constitutionnelle distincte qui assure le contrôle judiciaire des actes législatifs et sert d’arbitre électoral. Il existe plusieurs tribunaux inférieurs, bien que les chefs de village et les anciens règlent la plupart des différends locaux dans les zones rurales.

L’économie du Mali

La Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest gère les affaires financières du Mali et des autres membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest. Le Mali est l’un des pays les plus pauvres du monde. Le salaire annuel moyen d’un travailleur est d’environ 1 500 $ US. Le Mali a subi une réforme économique, à partir de 1988, en signant des accords avec la Banque mondiale et le Fonds monétaire international.  De 1988 à 1996, le gouvernement du Mali a largement réformé les entreprises publiques. Depuis l’accord, seize entreprises ont été privatisées, 12 partiellement privatisées et 20 liquidées. En 2005, le gouvernement malien a concédé une compagnie de chemin de fer à la Savage Corporation. Deux grandes sociétés, la Société de télécommunications du Mali (SOTELMA) et la Cotton Ginning Company (CMDT), devaient être privatisées en 2008. Entre 1992 et 1995, le Mali a mis en œuvre un programme d’ajustement économique qui s’est traduit par une croissance économique et une réduction des déséquilibres financiers. Le programme a amélioré les conditions sociales et économiques et a conduit le Mali à rejoindre l’Organisation mondiale du commerce le 31 mai 1995. Le Mali est également membre de l’Organisation pour l’harmonisation du droit des affaires en Afrique (OHADA). Le produit intérieur brut (PIB) a augmenté depuis. En 2002, le PIB s’élevait à 3,4 milliards de dollars EU et a augmenté à 5,8 milliards de dollars EU en 2005, ce qui représente un taux de croissance annuel d’environ 17,6%. Le Mali fait partie de la « Zone Franc » (Zone Franc), ce qui signifie qu’il utilise le franc CFA. Le Mali est lié au gouvernement français par convention depuis 1962 (création de la BCEAO). Aujourd’hui, les sept pays de la BCEAO (y compris le Mali) sont connectés à la Banque centrale française.

Exploitation minière

En 1991, avec l’aide de l’Association internationale de développement, le Mali a assoupli l’application des codes miniers, ce qui a entraîné un regain d’intérêt et d’investissement étrangers dans l’industrie minière. L’or est extrait dans la région sud et le Mali a la troisième production d’or en Afrique (après l’Afrique du Sud et le Ghana). L’émergence de l’or en tant que principal produit d’exportation du Mali depuis 1999 a contribué à atténuer certains des effets négatifs des crises du coton et de la Côte d’Ivoire. Les autres ressources naturelles comprennent le kaolin, le sel, le phosphate et le calcaire.

La démographie du Mali

En 2018, la population du Mali était estimée à 19,1 millions d’habitants. La population est principalement rurale (68% en 2002) et 5% à 10% des Maliens sont nomades. Plus de 90% de la population vit dans la partie sud du pays, en particulier à Bamako, qui compte plus d’un million d’habitants. En 2007, environ 48% des Maliens étaient âgés de moins de 12 ans, 49% de 15 à 64 ans et 3% de 65 ans et plus. L’âge médian était de 15,9 ans. Le taux de natalité en 2014 est de 45,53 naissances pour 1 000, et le taux de fécondité total (en 2012) était de 6,4 enfants par femme. Le taux de mortalité en 2007 était de 16,5 décès pour 1 000. L’espérance de vie à la naissance était de 53,06 ans au total (51,43 pour les hommes et 54,73 pour les femmes). Le Mali a l’un des taux de mortalité infantile les plus élevés au monde, avec 106 décès pour 1 000 naissances vivantes en 2007.

L’éducation du Mali

L’éducation publique au Mali est en principe gratuite et obligatoire pendant neuf ans entre sept et seize ans. Le système comprend six années d’enseignement primaire à partir de 7 ans, suivies de six années d’enseignement secondaire. Le taux réel de scolarisation primaire au Mali est faible, en grande partie parce que les familles ne sont pas en mesure de couvrir le coût des uniformes, des livres, des fournitures et des autres frais nécessaires pour y assister. En 2017, le taux de scolarisation dans le primaire était de 61% (65% d’hommes et 58% de femmes). À la fin des années 90, le taux de scolarisation dans le secondaire était de 15% (20% d’hommes et 10% de femmes). Le système éducatif souffre du manque d’écoles dans les zones rurales, ainsi que de la pénurie d’enseignants et de matériel. Les estimations des taux d’alphabétisation au Mali varient de 27 à 30 à 46,4%, les taux d’alphabétisation étant nettement inférieurs chez les femmes que chez les hommes. L’Université de Bamako, qui comprend quatre universités constituantes, est la plus grande université du pays et accueille environ 60 000 étudiants de premier cycle et des cycles supérieurs.

Les langues du Mali

La langue officielle du Mali est le français et plus de 40 langues africaines sont également parlées par les différents groupes ethniques. Environ 80% de la population du Mali peut communiquer à Bambara, qui constitue une importante lingua franca. Selon le recensement de 2009, les langues parlées au Mali étaient le bambara de 51,5%, le fula de 8,3%, le dogon de 6,6% le soninké de 5,7%, le songhaï de 5,3%, le malinké de 5,2%, le minianka de 3,8%, le tamasheq de 3,2% , Sénoufo de 2%, Bobo de 1,9%, Tieyaxo Bozo de 1,6%, Kassonké de 1,1%, Maure de 1%, Dafing de 0,4%, Samogo de 0,4%, arabe de 0,3%, autres langues maliennes de 0,5%, autres Les langues africaines de 0,2%, les langues étrangères de 0,2% et 0,7% n’ont pas déclaré leur langue. Le Mali a 12 langues nationales à côté du français et du bambara, à savoir le bomu, le tieyaxo bozo, le toro so dogon, le maasina fulfulde, l’arabe hassaniya, le mamara senoufo, le kita maninkakan, le soninké, le koyraboro senni, le syenara senoufo, le tamasheq et le xaasongaxango. Chacune est parlée comme première langue principalement par le groupe ethnique auquel elle est associée.

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