Mali: Des OSC préoccupées par la durée de la Transition enclenchée en août 2020

Afriquinfos Editeur
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The leader of Mali's junta, Assimi Goita, is welcomed upon arrival at Pulkovo airport ahead of the second Russia-Africa summit, in Saint Petersburg on July 26, 2023. (Photo by Peter KOVALEV / TASS Host Photo Agency / AFP) / RESTRICTED TO EDITORIAL USE - MANDATORY CREDIT "AFP PHOTO / TASS Host Photo Agency / Peter Kovalev" - NO MARKETING NO ADVERTISING CAMPAIGNS - DISTRIBUTED AS A SERVICE TO CLIENTS

Bamako (© 2024 Afriquinfos)- L’organisation d’une élection présidentielle « dans les meilleurs délais » et la fin de la transition au Mali : telles sont les demandes réclamées par plus de 80 partis politiques et organisations de la société civile du pays.

Dans deux communiqués distincts publiés à cet effet, ces partis politiques et organisations de la société civile rappellent que la transition a expiré le 26 mars dernier. Un premier groupe formé d’associations et de partis politiques au Mali « demande aux autorités en place, au regard du vide juridique et institutionnel (…) de créer les conditions d’une concertation rapide et inclusive, pour la mise en place d’une architecture institutionnelle, à l’effet d’organiser, dans les meilleurs délais l’élection présidentielle« , selon les termes d’un communiqué publié dimanche soir.

Les signataires du communiqué ajoutent qu’ils auront recours à « toutes les voies légales et légitimes, pour le retour » du Mali « à « l’ordre constitutionnel normal et dans le concert des Nations, gage de la stabilité politique« .

De son côté, le Réseau des défenseurs des droits humains au Mali (RDDHM) qui regroupe une cinquantaine d’organisations locales, a lancé, dans un autre communiqué, le même appel aux actuels gouvernants du pays.

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’Le pays traverse des difficultés énormes et la transition n’a pas vocation à régler tous les problèmes du pays. Il est temps de sortir de cette impasse, d’autant plus que le dernier report de la transition a expiré le 26 mars’’, lit-on.

Actuel président du Mali, le colonel Assimi Goïta avait décrété en juin 2022 que les militaires céderaient le pouvoir aux civils à l’issue d’une période dite de transition s’achevant le 26 mars 2024, après une présidentielle prévue en février 2024 qui a finalement été reportée.  

L’opposition, étouffée par les injonctions à l’unité nationale et les mesures répressives, exprime rarement son opinion. La Cedeao a tenté en vain de limiter le maintien des militaires au pouvoir depuis le putsch d’août 2020.

De son côté, le Mali dirigé par colonel Assimi Goïta a annoncé le retrait du Mali de la Cédéao.

Vignikpo Akpéné