Mort de George Floyd : l’ambassadeur des USA en RDC critique le racisme dans son pays d’origine

Afriquinfos Editeur
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Mort de George Floyd

Mort de George Floyd | Les réactions ne cessent de pleuvoir suite au meurtre tragique de  George Floyd. Après plusieurs personnalités, c’est autour  de l’ambassadeur américain en RDC de s’exprimer.  «Le racisme est inacceptable, nous devons faire mieux» a écrit mercredi l’ambassadeur des États-Unis en République démocratique du Congo, Mike Hammer, dans une longue déclaration citant Martin Luther King.

«Le système a échoué à protéger un de nos citoyens comme il l’a trop souvent fait à l’égard de tant d’Afro-Américains», ajoute l’ambassadeur dans sa déclaration sur son compte Twitter, reprise sur le compte de l’ambassade américaine. «Je partage votre peine, je partage votre colère, je partage votre indignation concernant cette mort et je partage votre désir de justice», ajoute-t-il aux nombreux Congolais choqués qui l’ont interpellé sur les réseaux sociaux.

«Une injustice où qu’elle soit menace la justice partout»

«Une injustice où qu’elle soit menace la justice partout», poursuit-t-il, affirmant citer le leader des droits civiques Martin Luther King, assassiné en 1968. «Quand nous, en tant qu’Américains, dévions des idéaux de liberté et d’égalité qui ont fondé notre nation, nous devons nous engager (…) à identifier nos failles, à corriger notre trajectoire», ajoute le représentant de Donald Trump, qui plaide régulièrement pour la lutte contre l’impunité et la corruption en RDC. «Alors que nous nous efforçons de parfaire notre démocratie américaine et d’atteindre nos idéaux, nous continuerons de rechercher le même engagement de la part de nos amis et de nos partenaires dans le monde entier», conclut ce fervent soutien des réformes amorcées par le nouveau président congolais Félix Tshisekedi.

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Homme noir de 46 ans, George Floyd est décédé le 25 mai à Minneapolis (États-Unis) en répétant «I can’t breathe» («Je ne peux pas respirer»), gisant par terre, menotté et avec le cou sous le genou d’un policier dont les collègues sont restés passifs. Les autopsies ont confirmé que la mort était due à la pression au niveau de son cou. Depuis lors, un mouvement de colère contre le racisme et les brutalités policières s’est propagé à travers les États-Unis et le monde.

V.A.