George Weah plaide pour une meilleure gestion du football camerounais

Afriquinfos Editeur
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Ancien sociétaire du Tonnerre Kalara Club de Yaoundé entre 1987 et 1988, une équipe phare du championnat de première division de l'époque, Weah reconnaît en le Cameroun son "deuxième pays", une étape déterminante pour le merveilleux parcours par lequel il s'est illustré en jouant dans de grands clubs européens et remportant des titres tels le « Ballon d’or mondial ».

« Je remercie encore S.E. Paul Biya. Parce que pour avoir joué au Tonnerre avec le général Semengue, qui était notre président, ce pays a fait beaucoup de choses pour moi. Pour mon retour ici, c'est un grand plaisir. Je suis Libérien, mais c'est mon passage ici qui m'a permis de devenir un joueur professionnel et Ballon d'or, le meilleur joueur du monde », affirme-t-il.

Sur la traversée du désert que connaissent les Lions indomptables qui, après avoir imposé leur nom sur la scène mondiale dont notamment à la Coupe du monde, ne remportent plus de titre depuis plus de dix ans, l'ex-joueur libérien reconverti dans la politique suggère des réajustements.

 "La fédération doit amener les joueurs à rebâtir un bon championnat. Si le championnat est fort, absolument l'équipe nationale aussi sera forte. Pour avoir de bons joueurs internationaux, il faut d'abord de bons joueurs locaux. Il faut rebâtir l'équipe et chacun doit être responsable", a-t-il suggéré vendredi à la presse.

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 Selon lui, "il faut savoir que s'il n'y a pas Eto'o, Mboma, Omam Biyick, Roger Milla, d'autres jeunes doivent venir jouer pour l'équipe nationale. Eux aussi ont besoin de grandir, pour être comme les Eto'o, les Mboma. Il faut la patience, ça prend du temps pour remettre les choses en place". "Améliorer les infrastructures, la logistique pour avoir une meilleure équipe, il y a beaucoup de paramètres. Si les joueurs n'évoluent pas dans des conditions adéquates, ce n'est pas bon", dit-il.

Pour le triple Ballon d'or africain sacré par la Conférence africaine de football (CAF) et deuxième meilleur joueur africain de tous les temps après Roger Milla, sacré par la FIFA, le footballeur camerounais a besoin de retrouver son niveau d'antan, qu'il a connu et où le championnat d'élite était "une très grande compétition".

Avant de rechausser ses godasses ce samedi après-midi à Yaoundé pour la fête à Patrick Mboma, il ira d'abord honorer en matinée la mémoire de Marc Vivien Foé, un des piliers de l'équipe nationale de football camerounaise au cours des années 2000,  décédé en plein match lors de la Coupe des confédérations en France en 2003.