Comprendre l’actuelle bonne forme des Sénégalais

Afriquinfos Editeur
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Leader du groupe E des éliminatoires de la Can 2012 devant la Rdc avec 10 points et le même goal différentiel, les Sénégalais accueillent ce week-end à Dakar leur dauphin (pour le compte de la 5ème journée des éliminatoires précitées), pour une rencontre très attendue par le public fanatique du football sur le continent noir. Même si les supporteurs irréductibles des Sénégalais n’ont toujours pas digéré leur récente et cuisante défaite face aux Marocains, à domicile.

La résurrection des Lions sénégalais n’est pas tombée du ciel

« L’Afrique en général est une terre de football. Il ne manque plus que la conjonction entre les talents des footballeurs et l’organisation au sens large du terme », brosse Santi Sène Hagne, actuel Secrétaire général du Comité olympique du Sénégal, quand on évoque devant lui la bonne forme de ses compatriotes footballeurs. « Tant qu’il n’y a pas la conjonction entre l’administratif, le technique et le footballeur, il y aura toujours problème. Quand ces conditions sont réunies concomitamment, il y a éclosion du football. C’est ce qui arrive en ce moment au Sénégal », explique avec un zeste de patriotisme notre interlocuteur, au détour d’une rencontre internationale sur le sport africain, à Lomé (au Togo).

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« Il y a quelques années, nous avions eu une génération spontanée qui a bénéficié de l’encadrement d’un expatrié qui a eu droit à des conditions qu’on n’accordait pas forcément aux coaches locaux. Cette génération a eu les résultats que vous savez et a été à la fin de son cycle (…) Il fallait donc organiser de manière professionnelle la nouvelle génération. Aujourd’hui, les joueurs professionnels sénégalais peuvent jouer dans n’importe quelle équipe nationale du monde ! », poursuit M. Hagne. « Quand vous alignez les meilleurs buteurs des championnats français, turc et allemand et vous les associez à d’autres bons joueurs évoluant dans d’autres championnats, vous ne pouvez qu’obtenir le terreau que nous avons en ce moment au Sénégal. Après, il faut le fertiliser par l’organisation et les moyens. C’est tout cet ensemble qui donne aujourd’hui une bonne image du football sénégalais », schématise ce passionné du Sport en général.

 

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