"La mise en œuvre du PER nécessite un engagement politique majeur. Elle doit être portée par une volonté déterminée d'intégration qui transcende les stériles micronationalismes", a déclaré Sassou N' Guesso à l'ouverture de la 11ème session ordinaire des chefs d'Etat de la Cemac.
"Cette volonté politique devra se manifester notamment par la mise en place des cellules nationales du PER d' une part et, d' autre part, par la constitution et la mise en service du Fonds d'investissement émergence Cemac dont le principe avait déjà été adopté à Bangui", a-t-il souligné. Les projets du PER adoptés le 17 janvier 2010 à Bangui en Centrafrique, portent sur la réalisation de plusieurs infrastructures d'intégration sous régionale, notamment des routes devant relier les pays de la Cemac.
La première phase du plan opérationnel du PER-Cemac qui s'étend de 2011 à 2015, va coûter 3.411 milliards de F CFA. Elle se décline en cinq axes, 12 objectifs, 26 programmes et 83 projets. Le PER de la Cemac, prévu de 2011 à 2025, nécessitera près de 16.000 milliards de F CFA. Sa mise en œuvre est axée sur la construction des infrastructures socio économiques. Les ressources seront générées, en partie, par un mécanisme de financement autonome de la Cemac, la mise en place d'un " Fonds d'émergence".
La Cemac regroupe six pays, le Cameroun, le Congo, la Centrafrique, le Gabon, la Guinée Equatoriale et le Tchad, couvrant une superficie de 3.020.144 km2, pour 41.244.000 habitants. Tous les six chefs d'Etat de ces pays sont actuellement présents à Brazzaville.