Lions Indomptables : Rigobert Song dément l’existence de clans

Afriquinfos Editeur
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Capitaine des Lions indomptables du Cameroun jusqu’en 2010, Rigobert Song qui a fait les beaux jours de sa sélection nationale a aujourd’hui rangé son tablier de footballeur pour entamer une nouvelle carrière. Après s’être retiré du football à son retour du mondial 2010, Song s’est tourné vers le management. Il a obtenu son diplôme d’entraîneur de football et est à ce jour, manager de l’équipe nationale de football du Cameroun. 

Revenant sur sa relation avec l’attaquant Samuel Eto’o, Song affirme qu’ils entretiennent de très bons rapports. « C'est vrai qu'il y a eu un malentendu pendant quelques temps mais aujourd'hui on s'est rendu compte que tous les deux, après s'être rencontré et faire table rase de tout cela, on a essayé de voir sur le plan collectif et non individuel ». Il ajoute que des personnes, certainement mal intentionnées, auraient profité des malentendus existant entre Eto’o et lui pour lancer des rumeurs et les colporter à qui voulait les entendre. Mais bien heureusement, les choses se sont arrangées, et avec celui qu’il appelle affectueusement son « petit frère », Rigobert Song a fait table rase du passé et des malentendus provoqués par deux fortes personnalités. « Aujourd'hui, on ne laissera plus personne s'intégrer entre lui et moi », a-t-il affirmé. A propos des rumeurs selon lesquelles il y aurait un clan en faveur de chaque joueur, l’ex-capitaine répond « je vous le dis, il n'y a jamais eu de clan. Cela a été une interprétation. Des personnes ont pu récupérer cette mésentente en faisant croire qu'il y avait des clans », dit-il avant de rajouter « on est là pour le même objectif et la même vison. On a envie que les choses marchent et il est dans la même dynamique que moi. Parfois on s'entend, parfois on ne s'entend pas mais tout ne veut pas dire qu'il y a un problème particulier ».

Rigobert Song, figure emblématique du football africain, porte un regard plein d’espoir sur la nouvelle génération. Selon lui, le football africain est en pleine progression. Il affirme que les équipes nationales actuelles sont tout aussi redoutables les unes que les autres, et qu’on ne peut plus parler aujourd’hui de « petite équipe ». Il souligne aussi que, les joueurs africains font les beaux jours des clubs européens pour la plupart et donnent tout le meilleur d’eux même pour faire une place à leur sélection nationale. Il se dit fier de ces équipes autrefois banalisées, et qui aujourd’hui, ne cessent de provoquer la stupéfaction, comme l’équipe du Burkina, finaliste de la CAN 2013.

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