Le gouvernement gabonais prend acte de la grève des pétroliers

Afriquinfos Editeur
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Selon le communiqué, M. Ngoubou assure cependant qu'il "prendra toutes les dispositions nécessaires pour s'assurer que ne soient nullement perturbés par le mot de grève de l'ONEP, la production des hydrocarbres et de l'approvisionnement des principaux entrepôts et stations-services".

L'ONEP, qui regroupe 4000 des 5000 employés du secteur pétrolier, a déclenché samedi à Port-Gentil une grève générale illimitée dans tout le territoire national.

Le syndicat exige la réhabilitation de 17 employés de Schlumberger limogés pour avoir observé un piquet de grève, tout en réclamant l'expulsion du directeur général et du directeur des ressources humaines de cette société américaine pour non respect du code du travail gabonais.

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L'ONEP exige aussi l'expulsion de tous les étrangers exerçant à des postes susceptibles d'être occupés par des Gabonais.

Au-delà des revendications corporatistes, le syndicat demande aussi des audits des structures étatiques qui bénéficient des taxes prélevées sur le salaire des pétroliers. Il s'agit du Fonds d'entretien routier et de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS).

Les négociations entamées à Port-Gentil ont échoué. Mardi pourraient s'ouvrir à Libreville des pourparlers entre le syndicat et le gouvernement pour sortir rapidement de la crise.

Le Gabon, quatrième producteur de pétrole en Afrique, dépend des recettes pétrolières. La paralysie du secteur pourrait provoquer de lourdes pertes sur l'économie nationale.