Cet emprunt a été lancé en présence du directeur général de cette société, Gert Vandersmissen, conformément aux dispositions régissant l'appel public à l'épargne, en vue de densifier l'activité de l'entreprise à travers le Gabon et de promouvoir l'économie de la sous-région Afrique centrale.
Intervenant à cette occasion, l'administrateur de la SIAT, Van Damme, a fait savoir que "le holding spécialisé dans l'agro-industrie offre donc, conformément aux accords conclus avec la République du Gabon, 30% de son capital en vente et mettra la société en bourse".
Elle garde donc le contrôle de sa filiale afin de pouvoir garantir une bonne gestion de la société et la rentabilité pour les nouveaux investisseurs, a-t-il ajouté, précisant que le groupe applique la stratégie de mettre en bourse une partie de son capital dans tous les pays où il est présent.
En 2004, la convention prévoyait l'ouverture du capital de la société aux investisseurs, grands et petits, dès que la société était en mesure de garantir raisonnablement des dividendes à ses actionnaires, a-t-il rappelé.
Selon lui, cette opération de levée de fonds permet de vendre près de 1.170.000 actions, soit un montant de 33 milliards 345 millions de FCFA et, ce au prix de 28. 500 FCFA l'action à la SIAT Gabon.
Elle permet également à tous les nouveaux investisseurs de bénéficier des dividendes à hauteur de 50% l'année et de participer aux orientations stratégiques de la société qui s'effectuent à travers les assemblée générales des actionnaires, a-t-il poursuivi.
L'appel à l'emprunt obligataire, rappelle-t-on, répond à la volonté des Chefs d'Etat de la sous-région dont l'ambition est d'offrir aux populations un espace économique dynamique et stable, susceptible d'accompagner les investisseurs.
Lancé sur décision de l'opération d'offre publique de vente de 1.170.000 actions de la SIAT Gabon, cet appel à l'emprunt est en conformité avec la Commission de surveillance du marché financier de l'Afrique centrale (COSUMAF) et les dispositions nécessaires sont prises pour la sécurité de l'investissement.
Parlant des problèmes inhérents à cet investissement, le directeur général de la SIAT Gabon a rassuré les futurs investisseurs congolais que sa société spécialisée dans la culture de l'hévéa, le palmier à huile et le savon, est tributaire du marché international caractérisé par la fluctuation des cours mondiaux et les aléas climatiques.
La BGFI Bank qui a piloté ce projet avec d'autres entreprises, a salué cette entrée en bourse de la SIAT Gabon qui dynamise le marché financier local, rassurant les Congolais désireux de participer à cette action, de son implication dans l'examen de l'entreprise, à travers notamment son business plan. La réussite d'autres opérations d'emprunts obligataires a été réalisée par les Etats du Tchad et du Gabon, a-t-on appris.
Par ailleurs, il a rassuré les investisseurs du taux de l'imposition qui s'élève à 10% au lieu de 30% et des dividendes de 8 milliards à 14 milliards de FCFA à la fin de l'année.
La SIAT affiche de bons résultats et augure des perspectives meilleures de production au vu de l'orientation stratégique, prônée par les dirigeants et un bon management, a-t-il affirmé.
Pour sa part, l'ancien président de la COSUMAF, Alphonse Gandou, a félicité la SIAT d'être pionnière dans la sous-région et a appelé d'autres sociétés à recourir à l'emprunt obligataire en vue de renforcer leurs activités.
Cette opération de levée de fonds initiée par la société gabonaise prendra fin le 19 avril, à l'issue de la mobilisation dans la sous-régionale, les investisseurs congolais intéressés devant se rendre dans tous les points BGFI Bank, Africa Bourse, la Financière et la BGFI-Bourse pour leur souscription.
