Congo : Les zones économiques spéciales, levier d’une croissance hors pétrole soutenue (PAPIER GENERAL)

Afriquinfos Editeur
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La mise en place de ses zones s'inscrit dans le cadre de la nouvelle vision économique des autorités congolaises engagées dans une action de développement, de modernisation et d' industrialisation du pays.

"Le chemin à parcourir est encore long, très long, semé d'embuches. Mais la détermination de moderniser et industrialiser notre pays, compte tenu des attentes des populations, doit nous stimuler, nous pousser à redoubler sans cesse d'efforts", déclare le ministre congolais en charge des zones économiques spéciales, Alain Akouala Atipault.

Il a fait état du commencement, mardi, des études sur la faisabilité des zones économiques spéciales. Menées par des experts d'un consortium composé des sociétés Quantic LTD (Liban), Gazprom Bank (Russie), Egis International (France) et Bain & Company Etats-Unis), les études doivent durer six mois.

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Selon les autorités congolaises, la création de ces zones économiques vise la diversification de l'économie congolaise, jusqu'ici dépendante à plus de 80% du pétrole et à environ 10% des forêts, deuxième ressource économique du Congo.

Les zones économiques spéciale joueront, selon la Banque mondiale, le rôle de catalyseur dans l'ensemble des réformes économiques entreprises par le Congo depuis quelques années.

"Nous pensons que les zones économiques spéciales peuvent servir de levier pour la diversification de l'économie. L'économie congolaise est extrêmement dominée par le pétrole et nous pensons qu'il y a d'autres domaines ou d'autres secteurs qui pourraient être mis en exergue et qui pourraient créer des emplois", affirme la représentante résident de la Banque mondiale au Congo, Sylvie Dossou Kouame.

Les premières zones économiques devraient être installées à Brazzaville, Ouesso (nord-est), à Pointe-Noire (sud) et dans la zone Ollombo-Oyo (centre).