"Jusqu'à maintenant, nous avons enlévé plus de 45 tonnes de munitions, les destructions nous les faisons hors de la ville, à 60 km en déhors de la ville" , a-t-il indiqué, précisant aussi que les opérations de dépollution de ces quartiers s'exécutent selon un plan opérationnel de six mois qui s'achève en fin août.
Selon cet expert onusien, beaucoup de choses restent encore à faire dans la zone d'impact et dans les quartiers touchés par l' explosion, en raison de l'ampleur des dégàts.
"Il y a principalement deux volets de travail au centre du problème, c'est-à-dire dans les anciennes casernes, il faut faire des opérations de dépollution très techniques par ce qu'il y a une grande quantité des munitions qui s'y trouvent encore" , a-t-il commenté.
Dans les alentours des anciennes casernes, le travail est également important, a poursuivi M. Frisby. "Il s'agit de la dépollution et du déblaiement de tous les gravats dans les zones résidentielles, pour que les communautés puissent rentrer chez eux et que la réconstruction puisse continuer", a-t-il ajouté à cet effet.
Le coordinateur de l'UNMAS s'est estimé par ailleurs très satisfait du progrès enregistré dans les opérations de dépollution ainsi que de la collaboration entre les différents acteurs internationaux et nationaux qui y participent.
