Congo : Plus de 1 500 kg de munitions non explosées collectées sur le site de l’explosion du 4 mars

Afriquinfos Editeur
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Ces experts retenus pour les besoins de la cause travaillent en complémentarité avec ceux de l'Union européenne spécialisés dans la sécurité civile.

"Dès les premiers jours, nous avons fait une évaluation technique, avant d'identifier la zone d'impact à sécuriser. C'était une priorité, parce qu'il restait encore une quantité d'explosifs après l'explosion du 4 mars, d'où il fallait sécuriser la zone afin d'éviter d'autres accidents", a déclaré le coordonnateur Congo United nations Mine action service (UNMAS), Charles Frisby.

"Nous avons établi un périmètre avec des barbelés. Nous planifions une capacité totale de 20 équipes de dépollution. A ce jour, nous avons déjà collectionné plus de 1 500 kg de munitions, un chiffre qui connaît progressivement une augmentation", a-t-il précisé.

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L'expert onusien a souligné que la zone du sinistre présente encore des risques en raison de la présence des munitions non explosées.

"Pour le moment nous prévoyons au moins deux mois pour attaquer la dépollution des alentours immédiats. S'agissant de la zone d'impact, elle demeure un problème. Car, il y a beaucoup de dégâts au centre", a-t-il indiqué.

L'UNMAS est une agence disposant d'une capacité technique dans le domaine des dépollutions des engins non explosés, y compris la question des armes et munitions en général.

Cette agence travaille sur le terrain en partenariat avec les forces armées congolaises, la France, les Etats-Unis, le Bénin, l'Angola et des agences civiles, telles que Mines advsory group (MAG), le Comité international de la Croix rouge (CICR) et Handicap international.

Le volet éducation au risque de cette opération est assuré par l'Unicef afin de mieux sensibiliser les populations sur les dangers des obus non explosés.

"Notre travail accompagne celui du déminage. Nous sommes en train de développer des différents outils pour faire passer le message à la population. Nous avons préparé beaucoup de messages, audiovisuels et écrits. Nous irons même dans les quartiers parler avec tout le monde", a expliqué la représentante de l'Unicef, Mariane Flach.