Le conseiller aux médias du ministre congolais de la Communication, Ludovic Robert Miyouna, a appelé les professionnels des médias à garder dans leur mémoire la devise qui doit être celle de la presse, à savoir apporter le changement en vue d' éclairer les consciences des concitoyens par de bons conseils d' hygiène et de santé, en améliorant leurs comportements au sein de leur environnement.
"Vous devenez des acteurs du changement social. Le terrain de la presse est le terrain de mobilité permanente, mobilité horizontale, parce que vous devez vous mouvoir dans le pays et dans le monde afin d'en repérer les frémissements, pour comparer les réalités et susciter les dynamiques. Mobilité verticale, aussi, pour nous informer du mieux que vous le pouvez, sur ce que nous ne savons pas, afin qu'un jour peut-être, nous soyons assez édifiés pour proclamer que le temps du monde fini a commencé", a-t-il déclaré.
Il faut admettre aussi que "trop de liberté tue la liberté", a aussi indiqué M. Miyouna, estimant que l'usage exagéré de la liberté de la presse conduit le plus souvent à la diffamation ou à la désinformation, ou à la manipulation.
"Chaque liberté s'accomplit dans le cadre d'un code de conduite qui garantit sa crédibilité", a-t-il précisé, rappelant qu'au Congo, la loi fixe les conditions de l'exercice de la liberté de presse.
Il a exhorté les professionnels des médias à respecter les règles de déontologie pour sauvegarder et renforcer le prestige de leur fonction. Il s'agit, a-t-il poursuivi, de préserver la qualité du levier démocratique que composent les métiers.
