Sur le même sujet
"Il y a 2.000 familles qui ont déjà été servis à raison de 3 millions de francs CFA (près de 6.000 USD) par famille pour un coût de 6 milliards de francs CFA (environ 12 millions USD). En raison de l'incivisme que nous avons noté et de l'immoralité que nous notons, les opérations de paie sont ralentis", a-t-il déclaré.
Il a accusé certains citoyens mal intentionnés de vouloir faire fortune en réclament des droits qui ne sont pas les leurs.
"S'il n'y avait pas ces marques d'incivisme, on aurait ouvert plusieurs sites de paiement, et sans doute, on serait aujourd'hui à la fin du paiement", a ajouté le ministre Ondongo, tout en rappelant la détermination du gouvernement à poursuivre ce processus de paiement des indemnités jusqu'à son terme.
S'agissant de la disponibilité des ressources financières gouvernementales relatives au paiement de ces indemnités, M. Ondongo a souligné qu'il y a suffisamment d'argent pour payer les personnes concernées.
"Il y a autant d'argent qu'il y a d'ayant droits. L'Etat est aujourd'hui en mesure de faire face à son obligation de verser les trois millions de francs CFA à l'ensemble des personnes concernées, rien que les personnes concernées et pas une personne de plus qui ne soit concernée, ne doit bénéficier de cette allocation", a-t-il affirmé, avant de relever que tous les financements publics relatifs à la prise en charge multiforme des populations déplacées et aux autres dépenses sont issus des fonds publics propres.
Dans le souci de poursuivre normalement les opérations de paie et face aux nombreux cas de fraudes enregistrés dans les sites de paiement, le ministère des Finances a mis au point une procédure pour que les vrais ayants droits soient payés.
