Cameroun : la sanction de Samuel Eto’o réduite pour l’intérêt supérieur du football

Afriquinfos Editeur
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"La décision de reconsidérer la sanction de quinze matches de suspension infligée au joueur Samuel Eto'o a été prise pour l'intérêt supérieur du football camerounais", a déclaré le responsable de la commission marketing et membre du Comité exécutif de la FECAFOOT, Aboubakar Alim Konaté.

"Quand nous voyons ce que Samuel Eto'o a déjà fait pour l'équipe nationale du Cameroun, et surtout quand on voit ce qu'il est encore capable d'apporter au football camerounais, le Comité exécutif de la FECAFOOT a décidé de revoir sa sanction", a-t-il expliqué à la presse.

Samuel Eto'o écope finalement de huit mois de suspension, soit l'équivalent de 5 matches.

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Les membres du Comité exécutif de la FECAFOOT réunis vendredi à Yaoundé sont également revenus sur la suspension de deux autres joueurs de l'équipe nationale. La suspension du vice capitaine Enoh Eyong a été réduite à deux mois, soit l'équivalent de deux matches. La sanction de Benoit Assou Ekotto a été annulée.

Au mois de novembre, Samuel Eto'o Fils, Enoh Eyong et Benoît Assou-Ekotto ont été traduits devant le Conseil de discipline de la FECAFOOT pour "manquement aux obligations statutaires".

Le 16 décembre dernier, la Commission d'homologation et de discipline de la FECAFOOT a infligé quinze matches de suspension à Samuel Eto'o Fils, deux matches de suspension pour le vice- capitaine Enoh Eyong et 1.000.000 de FCFA (environ 2.000 USD) d'amende pour Benoît Assou-Ekotto.

Eto'o et Enoh sont accusés d'avoir incité leurs coéquipiers à boycotter le match international amical contre l'Algérie, le 15 novembre à Alger.

Les Lions indomptables ont refusé de se rendre en Algérie parce qu'ils n'avaient pas perçu leurs primes de présence qui s'élevaient à environ 1.000 USD pour chaque joueur.

Il a été reproché à Assou-Ekotto de n'avoir pas répondu à la convocation de l'équipe nationale pour le tournoi amical LG Cup Africa au Maroc, du 11 au 13 novembre.

Ces sanctions ont été réduites grâce à l'implication du président camerounais Paul Biya. Il y a quelques jours, le chef de l'Etat a instruit le Premier ministre Philemon Yang, de demander la clémence de la FECAFOOT pour les trois joueurs incriminés, selon les reportages de la presse camerounaise.