« Le gouvernement congolais a décrété à compter de ce mardi 6 mars 2012, un deuil national et ceci jusqu'à la date officielle des obsèques qui sera communiquée ultérieurement », a déclaré le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement mardi au cours d'une tribune radio-télévisée.
Fixant le bilan actuel des morts survenus après cette catastrophe à près 200 morts et des centaines de blessés, Bienvenu Okiemy a annoncé le report sin-die des festivités du 8 mars marquants la journée internationale de la femme.
Le deuil national fait suite à une décision du gouvernement qui s'est réuni dimanche (le 4 mars) en session extraordinaire du conseil des ministres.
Ce conseil qui a mis en place une commission d'évaluation des dégâts causés par le sinistre a annoncé la prise en charge de toutes les victimes et des morts survenus à cause de ces explosions dues, selon le gouvernement, à un incendie dont la source fait aujourd'hui l'objet d'une enquête.
« Dès la connaissance de cette tragédie, le gouvernement congolais, sous la haute autorité de son président, Denis Sassou N' Guesso, a pris toutes les mesures nécessaires exigées par cette catastrophe », a précisé le porte-parole du gouvernement.
Le drame vécu par les brazzavillois appelle une solidarité internationale avec l'apport de plusieurs pays qui ont déjà annoncé leur assistance au gouvernement congolais.
Parmi l'assistance des pays amis on note celle de la France qui a fait venir un avion à bord duquel se trouvait une équipe médicale de 25 personnes et 5 tonnes de matériel médical. Outre la France, le Maroc, la Belgique et la République démocratique du Congo ont également annoncés l'envoi, mardi des équipes médicales et de matériel médical, pour apporter une aide d'urgence à la République du Congo.
Au plan local, les agences du système des Nations unies se sont aussi mobilisées pour une assistance multiforme.
Préoccupé par la situation jugée catastrophique, le ministre des Affaires sociales et de l'Action humanitaire, Emilienne Raoul a lancé un appel à la solidarité et à la générosité en ces termes :
« Il nous faut protéger nos frères des intempéries donc on a besoin de tentes et des bâches, des matelas, nattes, couvertures, draps et moustiquaires ».
