Congo: études de faisabilité de la zone économique spéciale d’Oyo-Ollombo

Afriquinfos Editeur
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"Nous revenons d'Oyo-Ollombo où nous sommes restés une semaine et demie pour démarrer les études de faisabilité de cette zone économique spéciale, une zone que nous avons trouvée stratégique pour les infrastructures agro-alimentaires. Elle a déjà une bonne base de départ, avec les plantations de palmiers à huile", a déclaré à Xinhua le vice-président de Surbana, Djoko Prihante.

Selon lui, le groupe présentera les résultats de ces études au gouvernement congolais dans neuf mois.

"Nous sommes confiants pour l'aboutissement de ce projet, au regard du sérieux du gouvernement", a-t-il dit.

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Cette mission pluridisciplinaire a été conduite à Oyo-Ollombo par le ministre congolais en charge des zones économiques spéciales, Alain Akouala Atipault, qui s'est déclaré "satisfait" du travail amorcé sur le terrain.

"Les experts singapouriens du groupe Surbana ont pu se rendre compte par eux-mêmes, des potentialités énormes que renferme la future zone économique spéciale d'Oyo-Ollombo", a-t-il affirmé à Xinhua, précisant que la venue au Congo des experts de Surbana se situe dans le cadre de l'accord conclu entre Singapour et le Congo, lors de la visite d'Etat du président Denis Sassou N'Guesso dans ce pays en août dernier.

En vue de diversifier son économie basée sur le pétrole, le Congo entend créer quatre ZES, respectivement à Pointe-Noire, Brazzaville, Oyo-Ollombo et Ouesso (nord).

En décembre dernier, les experts du consortium composé des sociétés Quantic LTD (Liban), Gazprom Bank (Russie), Egis BECEOM International (France) et Bain&Compagny (Etats-Unis), Sync, Gide Loyrette Nouel AARPI, ont également présenté au gouvernement congolais leurs plans de travail pour les études de faisabilité des autres ZES.

"Ces études de faisabilité permettront de déterminer, réellement, le potentiel économique du Congo dans ces parties du pays et le genre d'activités industrielles à mener tant pour le marché national que sous-régional et international", a dit le ministre Akouala.