Selon un communiqué publié à l'issue de cette réunion, présidée par le ministre de l'Energie et de l'Hydraulique, Henri Ossébi, les participants ont reconnu la nécessité et l'urgence d'une implication collective multisectorielle de l'Etat et des collectivités territoriales dans la gestion et la sécurisation de l'éclairage public, conformément aux textes en vigueur dans le pays.
A cette occasion, les cadres du ministère de l'Energie et de l’Hydraulique, les partenaires publics et privés intervenant dans le secteur de l'électricité au Congo, les maires des arrondissements de Brazzaville, les représentants de la préfecture et de la mairie de Brazzaville, les responsables de la police nationale, ont exhorté le ministre de tutelle à redoubler d'efforts pour améliorer substantiellement l'offre d'éclairage public dans la capitale congolaise.
Saluant cette initiative du ministre Ossébi d'associer autour de cette question, les différents acteurs stratégiques et les sociétés privées d'exploitation, ils ont aussi pris acte de la décision issue de la concertation ministère des finances, mairie de Brazzaville et ministère de l'énergie et de l'hydraulique, qui confie désormais au ministère de l'énergie et de l'hydraulique, notamment à la Société nationale d'électricité (SNE), la gestion de l'éclairage public à Brazzaville.
Dans le même contexte, une réunion similaire se tiendra jeudi à Pointe-Noire, la deuxième ville du Congo, avec les mêmes acteurs pour discuter des questions concernant l'éclairage public, a annoncé M. Ossébi.
Depuis quelques mois, l'éclairage public est en train d'être rétabli dans les grandes artères des quartiers de Brazzaville par des sociétés privées, à la grande satisfaction des populations qui souhaitent la pérennisation de cette opération et son extension dans les quartiers périphériques de la ville capitale, ce qui permettra de freiner les actes de banditisme constatés.
