Congo : une journée de sensibilisation sur la mortalité maternelle

Cette campagne connaîtra la participation des experts de la santé et des représentants du système des Nation Unies.

La situation sociale des femmes et des enfants au Congo se caractérise par une tendance à la dégradation, car, les indicateurs de santé de la reproduction montrent que le taux de mortalité maternelle, qui mesure le nombre de décès liés à la maternité (pour 100.000 naissances), reste encore élevé, soit 300 décès pour 100.000 naissances d'après le ministère de la Santé.

Les données plus détaillées révèlent aussi que 19% des décès enregistrés chez femmes en âge de procréer seraient dus à des causes maternelles. Il serait de un décès sur cinq, ce qui traduit un accès limité des femmes aux soins de santé.

Ces décès sont en fait favorisés à 40% par des hémorragies,18,8% des infections post abortum, après accouchement; 17,5% par des diagnostiques dus aux difficultés d'accouchement et 11% par des hypertensions artérielles.

Ces statistiques paraissent paradoxales d'autant plus que 80% des Congolaises enceintes accoucheraient en présence d'une sage- femme, selon les experts de la Santé Maternelle.

Les autres facteurs qui favorisent aussi cette mortalité maternelle sont des grossesses précoces, trop tardives,trop nombreuses et rapproches; des retards dans la recherche des moyens, de transport vers les centres de santé les plus appropriés.

Dans certaines zones isolées, les personnels qualifiés et compétents font défaut. Les croyances culturelles et le statut social de la femme sont aussi des facteurs qui l'empêchent de se soigner lorsqu'elle est enceinte.