Tony Parker reconnaissant à l’égard de ses formateurs, après son admission au Hall of fame du basket

Afriquinfos Editeur
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Springfield (© 2023 Afriquinfos)- Le basketteur français Tony Parker est entré un peu plus dans la légende de la balle orange le samedi 12 août dernier. Le quadruple champion NBA avec les Spurs de San Antonio a été intronisé au Hall of Fame, le Panthéon de cette discipline. Emu aux larmes, le premier Français à recevoir une telle distinction n’a pas manqué de remercier ses formateurs.

Alors qu’il s’est retiré des parquets depuis quatre (4) ans, la Ligue professionnelle nord-américaine de Basketball (NBA) n’a pas oublié les exploits du «frenchie» au poste de meneur avec les Spurs. Avec la franchise de San Antonio, Tony Parker a été champion NBA en 2003, 2005, 2007 et 2014. Après avoir vu son maillot retiré en 2019, honneur ultime pour un basketteur, «TP» selon ses dires, rentre dans une «nouvelle galaxie» avec son intronisation au Hall of Fame.

Le tout premier tricolore à recevoir un tel privilège voit un rêve presque inatteignable devenir réalité: «Même dans mes rêves les plus fous, jamais je n’aurais pu imaginer entrer au Hall of Fame. C’est juste fou, j’ai du mal à réaliser», a déclaré Tony Parker. Son allocution a consisté en des remerciements à ceux qui ont contribué à bâtir sa carrière. D’abord, ceux qui n’ont pas cru en lui: «Je dis toujours qu’il faut rêver grand et que, quand tu dis ton rêve à quelqu’un mais qu’il ne se moque pas de toi, alors c’est que tu ne rêves pas suffisamment grand. Quand j’étais en France, on me disait tout le temps que j’étais trop petit, trop maigre et que je n’allais pas réussir… Aujourd’hui? C’est moi qui rigole », a lancé l’ancien meneur des Spurs et des Bleus.

Les remerciements sont allés à la promotion avec laquelle il était intronisé: «Quelle promotion incroyable. J’ai tant de connexions avec cette classe, Pau Gasol, coéquipier aux Spurs et grand rival avec l’Espagne, Dirk Nowitzki, l’ami et l’adversaire dans des chauds derbys texans, D Wade, le joueur favori de mon petit frère, Becky Hammon, ma grande soeur et coach Pop évidemment». Mais aussi à Thierry Henry, le «grand frère» et grand ami, aux potes éternels, Boris Diaw et Ronny Turiaf, en passant par Michael Jordan, son idole et «son patron» à Charlotte, la dernière scène de ses dix-huit ans de carrière. Tony n’a oublié personne dans la liste des remerciements.

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Et évidemment à Greg Popovich: «Tu es incroyable. Tu m’as jeté au feu à 19 ans… Tu as toujours été un deuxième père pour moi, Pop. Tout ce que tu as fait pour ma famille et moi, je l’apprécie. Je te remercie. Je t’aime», a lancé TP qui n’a manqué de faire des déclarations d’amour à sa famille, son père, sa mère, son épouse et ses enfants qui sont à venus à Springfield partager ce moment de consécration avec lui.

Boniface T.