D’un coût de 88 milliards de FCFA, ce nouveau port est le fruit d’un partenariat public-privé entre l’Etat gabonais et le groupe agro-industriel singapourien Olam. L’infrastructure-ci dispose d’un quai d’une longueur de 220 mètres et d’une capacité d’accostage de deux barges de 2.100 tonnes chacune. La zone de stockage est 1.700 mètres carrés.
Construit sur une superficie de 45 hectares, le port est subdivisé en deux zones: un terminal minéralier de 25 ha et un autre terminal polyvalent de 20 ha. Ce 2ème terminal est dédié aux agrégats et certains produits issus de la transformation du bois. L’infrastructure est dotée d’un embranchement ferroviaire de 1,8 km 18 de long.
Selon Philippe Djerry, Directeur des infrastructures portuaires de la société GSEZ Port, société chargée de l’exploitation de ce nouveau port, l’ouvrage est la solution logistique portuaire pour tous les industriels souhaitant exporter leurs productions. Le Gabon dispose de nombreuses ressources minières et les sociétés souhaitant les exploiter se heurtaient toujours dans le passé au problème logistique et au coût élevé pour l’exportation de leurs produits.
«Plus de 90% de nos échanges passent par la voie portuaire, il était donc normal que nous puissions améliorer cet outil et surtout permettre un grand nombre échanges et l’arrivée de plus d’investisseurs», a déclaré le chef de l’Etat gabonais, au terme de la cérémonie d’inauguration. Le Gabon disposait depuis plusieurs années d’un port minéralier utilisé par la Compagnie minière de l’Ogooué (COMILOG), seule entreprise exploitant le manganèse au Gabon.
Le nouveau Port minéralier vise à terme à favoriser la diversification de l’économie et l’industrie du pays.
INNOCENTE NICE
