Gabon/Présidentielle : Le PDG pour la première fois en 50 ans à l’heure des scissions?

Afriquinfos
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Les députés Alexandre Barro Chambrier, Michel Menga et Jonathan Ignoumba, 1er questeur à l’Assemblée nationale, des cadres du PDG, ont été exclus par l’instance dirigeante. Leur tort est d’avoir exigé la convocation d’un Congrès avant toute désignation du candidat du parti à la prochaine élection présidentielle. Depuis plusieurs mois,  les «bannis» du Parti démocratique gabonais mènent une fronde contre les velléités de candidature d’Ali Bongo. Pour cela, ils ont créé un Mouvement appelé «Héritage et modernité» au sein duquel, ils n’hésitent pas à dénoncer certaines mauvaises pratiques du parti.

Ce Mouvement est depuis quelque temps dans le viseur d’Ali Bongo qui s’apprête à le dissoudre. Mais, les membres de ce Mouvement ne sont pas prêts à abdiquer. Pour certains analystes de la scène politique gabonaise, il est fort probable que ces dissidents du PDG rallient le camp de Jean Ping, le plus grand adversaire de l’actuel président gabonais.

Du côté du pouvoir en place au Gabon, un congrès s’est tenu ce 12 mars pour entériner  la candidature d’Ali Bongo. Des positions qui annoncent une concurrence rude lors de la prochaine élection présidentielle au Gabon.

Anani  GALLEY

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