"Nous sommes choqués de constater que les autorités se montrent aussi déconnectées des réalités qui minent le monde de l'éducation ", a déclaré Marcel Libama, délégué administratif de la Conasysed.
Selon eux, la sortie de la crise qui embrasse de plus belle l'enseignement public ne se limite plus seulement au simple paiement des primes de vacations, mais plutôt à la réalisation par les autorités de l'ensemble des promesses annoncées, parmis lesquelles l'intégration des enseignants du sycle pré-primaire, la réglementation des rappels, l'octroi de la prime d'éloignement pour les enseignants affectés à l'intérieur du pays et la finalisation des 400 salles des classes.
"Nous ne reprendront pas la craie le 20 novembre prochain comme nous l'ordonne le gouvernement, nous sommes un syndicat organisé", a-t-il ajouté.
Face à ce durcissement de ton des membres de la Conasysed et à leur détermination à ne retrouver leurs élèves qu' après la tenue des promesses faites par le gouvernement.
Le spectre d'un premier trimestre inaché plane déjà sur cette année scolaire 2013-2014.
Le ministre de l'Education nationale, Séraphin Moundounga a annoncé samedi dernier sur le plateau de la télévision nationale la reprise des cours le 20 novembre 2013.
Avant, la reprise des cours était possible grâce au paiement par l' Etat des primes de suveillance et de correction des examens de l' Etat l'objet d'une grève des enseignants depuis le premier jour de la rentrée des classes, le 7 octobre dernier.
Le paiement de ces primes représente une bagatelle de 4 milliards de FCFA (environ 8 millions USD).
Lassés aller à l'école sans rien faire, les élèves se sont souvelés jeudi dernier en organisant une marche dans les rues pour réclamer leurs professeurs.
Craignant des troubles à l'ordre public, le gouvernement a décidé jeudi dernier,de suspendre provisoirement les cours vendredi dernier.
Le Premier ministre devrait rencontrer les responsables des organisations syndicales et associations des parents d'élèves du secteur de l'éducation
