Cet atelier de deux jours a été présidé par le ministre gabonais des Eaux et forêts, Gabriel Tchango, en présence de la représentante de l'OIBT pour l'Afrique, Célestine Ntsame Okkwo.
Ces travaux doivent permettre de renforcer les capacités des experts forestiers des pays membres en matière de nouvelles procédures de formulation de projets que l'organisation a instauré afin d'améliorer la gestion durable des forêts tropicales.
"Les assises de Libreville fait suite à la décision de la 44e session du conseil international des bois tropicaux, qui s'était tenu à Yokohama au Japon", a indiqué le ministre gabonais en charge des Eaux et Forêts, Gabriel Tchango.
Lors de la rencontre en novembre 2011 à Yokohama, au Japon, l'OIBT avait adopté un nouveau manuel de formulation des projets soumis à son appréciation pour financement.
M. Tchango a indiqué que pour ce qui concerne le Gabon, les programmes développés à ce jour ont toujours été conformes aux principes édités par l'OIBT en matière de gestion durable des forêts.
L'OIBT a été créée sous l'égide de la conférence des Nations- unies pour le commerce et le développement (CNUCED) dans le cadre du programme pour les produits de base construits pour cette organisation en 1986, époque où les forêts tropicales suscitaient des préoccupations croissantes dans le monde avec un rythme de déforestation qui provoquait une inquiétude quasi unanime. Cette organisation inter-gouvernementale favorise la conservation ainsi que la gestion, l'exploitation et le commerce durable des ressources des forêts tropicales.
