Il arbore désormais le « maillot à pois » du meilleur grimpeur du Tour de France, gagné lors de la 6ème étape du Tour de France ralliant Abbeville à Le Havre (191,5 km). Daniel Teklehaimanot ne pouvait rêver mieux. Sous les feux des projecteurs dès l’annonce de sa participation à la compétition pour être le premier noir africain à s’aligner, et objet de critiques dithyrambiques, car au-delà de ses origines, l’Erythréen est une valeur sûre du cyclisme africain. Il est en effet le récent « Meilleur Grimpeur » du critérium du Dauphiné et était donc attendu. Il n’a pas déçu les pronostiqueurs.
Avec ses compères de la team sud-africaine MTN-Qhubeka, ils ont comme on pouvait s’y attendre, connu, un baptême de feu un peu difficile, mais une réaction de l’érythréen était attendue et elle n’a pas tardé. Dès les premiers coups de pédales de la 6ème étape, le coureur de la Team MTN-Qhubeka s’est échappé et a mené les débats durant toute l’étape, avant d’être rattrapé au final. Mais les trois (3) points que lui ont valu cet effort, lui suffisent à s’adjuger le maillot à pois du « Meilleur Grimpeur » du Tour de France.
«C’est une joie immense pour moi et un rêve qui se réalise. C’était tellement beau d’être sur le podium protocolaire du Tour. Je rentre encore une fois dans l’histoire du cyclisme. Il a fallu se battre toute la journée. Tout le monde va être heureux en Erythrée», a-t-il déclaré. Mais que Daniel Teklehaimanot se le tienne pour dit, le sentiment de fierté dépasse largement les frontières de l’Erythrée et c’est toute l’Afrique qui le suit désormais avec un peu plus d’attention. . «Je vais essayer de le garder un peu», laisse-t-il également entendre. C’est tout le mal qu’on lui souhaite.
Boniface AGBE