Sarkozy : La question du Nord-Mali et du Sahel est "une question absolument centrale"

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Faisant cette remarque sur i>TELE, une chaîne de télévision française d'information, le président candidat à sa réélection s'est toutefois réjoui "que les choses progressent au Mali et que l'ordre constitutionnel petit à petit revient".

"Il faut tout faire pour éviter la constitution d'un Etat terroriste ou islamique au coeur du Sahel", a-t-il déclaré, alors que le nord du Mali est aux mains des rebelles touaregs, dont un groupe a proclamé la semaine dernière l'indépendance de cette zone.

"Il faut travailler avec les Touaregs pour voir comment ils peuvent avoir un minimum d'autonomie", a-t-il poursuivi, réitérant qu'"il faut respecter les frontières du Mali".

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Interrogé sur une éventuelle intervention militaire directe de la France, le président Sarkozy a dit : "Je ne pense pas que ce soit à la France de le faire (…) Il y a la CEDEAO (Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest), c'est-à-dire l'organisation des Etats de la zone, avec la Mauritanie, avec le Niger, avec l'Algérie, qui a un grand rôle à jouer. Il y a la décision que peut prendre l'Union africaine, il y a la décision que doit prendre le Conseil de sécurité (de l'ONU)".

"La France est prête à aider mais elle ne peut pas être leader pour un certain nombre de raisons qui appartiennent d'ailleurs à l'histoire coloniale de la France à cet endroit du monde", a-t-il souligné.

Profitant de la confusion issue du coup d'Etat militaire du 22 mars à Bamako, les rebelles touaregs se sont emparés de la partie nord du Mali. Le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), une composante importante de la rébellion touareg malienne, a proclamé le 6 avril l'indépendance du nord du pays, mais la proclamation d'indépendance a été rejetée par la communauté internationale.