Les nonuplés maliens nés au Maroc ont déjà trois ans et sont en très bonne santé

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Bamako (© 2024 Afriquinfos)- Nés grands prématurés dans une clinique de Casablanca au Maroc en mai 2021, les nonuplés maliens ont célébré leur troisième anniversaire de naissance ce 4 mai 2024. Les neuf frères et sœurs nés d’une seule et même grossesse, une première mondiale, vivent aujourd’hui à Bamako avec leurs parents, couple originaire de Tombouctou.

Trois ans après une naissance multiple à très haut risque, les nonuplés maliens ont soufflé ce 4 mai 2024, vingt-sept bougies (3×9) dans la villa du quartier Niamana Koro, mise à disposition par le gouvernement du Mali où la famille est rentrée en décembre 2022, un an et demi après cette naissance exceptionnelle.

De surcroît, toute la famille se porte bien. Un long chemin parcouru,  ‘’Vraiment tout se passe très bien dans l’ensemble. En termes de santé, ils se portent tous très bien’’, s’est confié le père, Abdelkader Arby à Rfi.

Cinq filles, quatre garçons. Selon leur père, il n’y a aucune séquelle majeure de leur naissance à haut risque.

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’Ils ne dorment pas ensemble et ils ne se réveillent pas non plus ensemble. Mais une fois qu’un ou deux se réveillent, ils réveillent les autres… obligatoirement. 13h30, 14 heures, c’est le moment de sieste. Chacun cherche à se reposer jusqu’aux environs de 16 heures« , détaille le papa.

« Les filles viennent toujours du côté de leur papa, les garçons [rires] viennent du côté de la maman. Ils n’ont pas le même caractère. Mais qu’à cela ne tienne, à chacun d’eux on leur donne tout ce qu’on peut en câlins et en amour« , confie-t-il encore.

Quand le père, Abdelkader Arby, est au travail, son épouse, Halima Cissé, ne reste pas seule avec leurs neuf enfants. Nounous, aides ménagères et parents de bonne volonté se relaient dans la villa.

 « Ils ne dorment pas ensemble et ils ne se réveillent pas non plus ensemble. Mais une fois qu’un ou deux se réveillent, ils réveillent les autres…obligatoirement. 13h30 ; 14h00 c’est le moment de sieste. Chacun cherche à se reposer jusqu’aux environs de 16h00 », précise-t-il.

Tandis que ce père travaille et fait la navette entre Tombouctou et Bamako,  la mère, Halima Cissé, au quotidien, est épaulée par plusieurs personnes.

Le quotidien est rythmé par les bains / lessives / temps de jeux / repas et l’incontournable dessin animé du soir. Une vie presque normale mais avec un compte Instagram, un passage à la télévision nationale malienne cette semaine et un voyage récent (en février) en Italie pour une émission sur les Records du monde.

Les plus petits, à la naissance, pesaient à peine 500 g. Leurs survies et celle de leur mère ont été rendues possibles par la mobilisation exceptionnelle des soignants qui ont accompagné la famille de Tombouctou à Casablanca en passant par Bamako. Tombouctou où réside Souda, la fille aînée du couple. Abdelkader Arby et Halima Cissé ont décidé d’attendre encore un peu que leurs nonuplés grandissent avant d’y retourner.

«C’est ce jour qu’on attend, vraiment, celui d’être à Tombouctou, avec les nonuplés, inch allah. C’est notre ville de cœur». Il est donc révolu le temps où les neuf bébés faisaient l’objet d’une surveillance étroite à la clinique Aïn Borja de Casablanca, au Maroc. Neuf prématurés nés à six mois de grossesse, par césarienne. Neuf alors que les médecins n’en avaient détecté que sept à l’échographie.

V. A.