L'Essor
Pour les analyses de sang et les examens radiographiques, le public a moins la côte. Il suffit pour s'en convaincre d'écouter les récriminations des malades et autres usagers contre les établissements publics hospitaliers. Ceux-ci, parfois à raison mais très souvent à tort, nourrissent des griefs contre les structures de 3ème référence, notamment les centres hospitalo-universitaires (CHU), qui sont entrés dans l'heure de la technologie de pointe depuis quelques années maintenant. A cet effet, ils ont acquis des équipements ultramodernes et diablement performants dans le diagnostic. Les deux grands hôpitaux de Bamako: le Point G et Gabriel Touré disposent de scanners qui connaissent parfois des ruptures du fait de panne technique; cet état de fait irrite les usagers qui acceptent difficilement que les scanners tombent en panne dans les hôpitaux. Des explications s'imposent pour mieux connaître la réalité. Pour le cas précis de l'hôpital du Point G, le scanner de 16 barrettes acquis en 2008 mais qui n'a été opérationnel qu'une année après, a largement dépassé les 400 à 500 000 coupes exigées dans le contrat de garantie avec le fournisseur.
L'Indépendant
Le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a reçu le week-end dernier le représentant du secrétaire général de l'ONU pour l'Afrique de l'ouest, Said Djinnit. Parmi les sujets évoqués, la situation sécuritaire dans le Sahel particulièrement au nord-Mali en proie à une rébellion sans précédent. La Mauritanie a assuré à l'ONU qu'elle est disposée à appuyer les efforts "entrepris en commun" pour résoudre la crise au Mali voisin, dont le Nord est actuellement occupé par des groupes armés dominés par des islamistes, selon un responsable de l'ONU. Said Djinnit, représentant du secrétaire général de l'ONU pour l'Afrique de l'Ouest qui a séjourné à Nouakchott samedi et dimanche, a affirmé avoir discuté de la situation au Sahel et au Mali avec le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, dans le cadre de ses rencontres avec les dirigeants ouest-africains. "J'ai voulu ainsi m'enquérir de sa vision de la situation dans la sous-région, notamment au Mali, ainsi que des meilleurs moyens d'appuyer les efforts " de sortie de crise pour ce pays, et le président Ould Abdel Aziz "a exprimé sa disponibilité à soutenir les efforts entrepris en commun au profit du Mali", a affirmé M. Djinnit dans une déclaration en arabe rapportée par l'Agence mauritanienne d'information.
Le Républicain
Depuis la signature de l'accord qui l'a amené à céder le terrain institutionnel au Président Dioncounda Traoré pour diriger la transition, le tombeur du Président ATT s'est mis à l'abri des cameras de la presse nationale et internationale. Mais le chef du CNRDRE est bel et bien à Kati, nous dit un de ses proches, contrairement à certaines affirmations selon lesquelles, il aurait quitté le camp Soundiata Kéita de Kati. Pourquoi ce mutisme de l'homme du 22 mars, alors même qu'il aurait pu se prononcer sur bien de choses, et en premier lieu sur l'accord trouvé avec la CEDEAO, lui octroyant le statut d' ancien chef d'Etat, et permettant au Président Dioncounda Traoré, de continuer comme Président d'une transition pour un an ? Selon nos sources à Kati, notamment dans l'entourage immédiat du Capitaine, "il se porte bien comme un charme, et n'a pas changé ses habitudes d'un iota", nous dit un de nos interlocuteurs. C'est quoi les habitudes du Capitaine ? Chaque matin il est au bureau, nous dit-on. Son temps est très souvent partagé entre des séances de travail avec ses compagnons d'armes, et des audiences. Avec qui et sur quels dossiers ? "Ils sont nombreux, mais il fait de la restructuration du CNRDRE son cheval de bataille", apprend-on dans l'entourage de l'homme. A Kati, le Capitaine Amadou Haya Sanogo et ses hommes pensent fermement que l'accord du 20 mai dernier, permet cette restructuration qui passera par l'octroi de "statuts, avantages et missions" aux autres membres du comité, pour une meilleure participation dans la réussite de la transition.
