L' Essor
Les députés se mobilisent contre la déclaration d'indépendance faite par le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) le 6 avril dernier sur une partie du territoire national et contre, aussi, les arrestations de personnalités opérées ces jours derniers. La séance plénière d'hier a ainsi enregistré l'examen et l'adoption de résolutions sur ces deux évènement. Ainsi c'est à l'unanimité des 121 députés ayant pris part au vote que les élus ont adopté un projet de résolution sur la déclaration d'indépendance d'une partie du territoire national par le Mouvement national de libération de l'Azawad. Le texte "condamne avec la dernière rigueur la proclamation par le MNLA de la création d'un Etat dénommé Azawad sur une partie du territoire de la République du Mali, déclare nulle et non avenue la prétendue indépendance et réaffirme que le Mali est une République indépendante, souveraine laïque et sociale." Aussi l'Assemblée nationale lance un appel aux mouvements rebelles, afin qu'ils déposent les armes et se retirent immédiatement de toutes les zones occupées.
L ' Indépendant
Le Comité exécutif de l' Adema a tenu une réunion extraordinaire sur la situation qui prévaut après l' arrestation des personnalités civiles et militaires. A l' issue de la rencontre, le parti a décidé de ne pas participer au gouvernement d' union nationale tant que leurs camarades et les autres personnalités arrêtés ne seront pas libérés. Après la réunion, mandat a été donné au premier vice-président de rencontrer la presse afin de donner la position du parti quant aux arrestations.Devant la presse, Iba N' Diaye n' est pas allé avec le dos de la cuillère. "Si ces personnalités ne sont pas libérées, nous ne participerons pas au gouvernement", a-t-il menacé. Durant tout le temps qu' ont duré les échanges, le mandataire de l' Adema n' a pas caché sa colère. Car, selon lui, la junte militaire n' a aucun pouvoir pour arrêter des personnalités.
Le Républicain
Depuis la prise des trois régions du septentrion du Mali par Ançar-dine d' Iyad Ag Ghali et les irrédentistes du Mouvement National pour la Libération de l' Azawad (MNLA), les parents d' élèves, les professeurs, les élèves eux même ne savent plus à quel saint se vouer et le seul mot qui fait la une des discussions est la couleur de l' année. Sera-t-elle blanche c' est-à-dire sans examen ? L' armée régulière pourra-t-elle reprendre ces villes afin que les élèves de ces localités puissent composer avec les autres ? La crise au nord a fait et continuera à faire des victimes tant chez nos braves soldats mais aussi et surtout chez les élèves de ces trois régions qui seront sans douté privés des examens de fin d' année pour une cause extrascolaire qu' est cette crise. Certains parents pour remédier à ce problème ont décidé de quitter ces régions occupées afin que leurs enfants puissent étudier dans des meilleures conditions et accéder à une classe supérieure à la fin de l' année. Mais c' était sans compter avec l' esprit austère de certains directeurs d' école.
