Revue de la presse malienne du 17 avril

Afriquinfos Editeur
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L'Essor

Dans l'ensemble, les réactions sont positives et tout porte à croire que les parties prenantes mettront leurs intérêts de côté ne penser qu'à l'avenir du Mali. La rencontre sur le règlement de la crise que traverse notre pays s'est achevée dimanche à Ouagadougou par une déclaration basée en grande partie sur le respect de l'accord-cadre signé le 6 avril entre le Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l'Etat (CNRDRE) et la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Etat (CEDEAO). Cet accord-cadre qui a permis le retour à l'ordre constitutionnel, prévoit une transition politique. En procédant à la clôture des travaux, le médiateur de la CEDEAO, le président burkinabé Blaise Compaoré, s'est dit satisfait des discussions, avant d'exhorter l'ensemble des parties à poursuivre les concertations afin que le Mali puisse retrouver la paix et la stabilité politique.au sortir de la salle de réunion à l'issue des travaux, nous avons recueillli à chaud les réactions de certains participants.

L'Indépendant

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La déclaration consensuelle des forces vives du Mali, qui a sanctionné la rencontre de Ouagadougou, les samedi 14 et dimanche 15 avril, n'a pas été acquise dans la douceur, loin s'en faut. Entre les partisans et adversaires du coup d'Etat du 21 mars à l'origine de la crise politico-institutionnelle qui secoue le Mali, les points de vue étaient nettement opposés sur délais, les acteurs et les modalités de la mise en oeuvre de la transition vers une vie constitutionnelle normale. Par moment, les deux camps ont failli en arriver à l'affrontement direct, ce qui n'est pas à l'honneur de notre pays. Toutefois la grande sagesse du médiateur et le respect que les différentes parties lui vouent ont fini par avoir le dessus, favorisant ainsi l'adoption de la déclaration consensuelle que nous avons publiée dans son intégralité dans notre édition d'hier.

Le Républicain

Les forces vives de la Nation malienne étaient autour d'une table avec le Médiateur de la Cedeao, samedi et dimanche, à Ouagadougou. Objectif : trouver une solution de sortie de crise. Deux points majeurs : la crsie du Nord et la transition politique. Des avancées certaines, mais aussi une réflexion qui continue pour trouver un Premier ministre et constituer un gouvernement de Transition.  Nous avons discuté des modalités de la nomination du Premier ministre. Il est évident que le Premier ministre doit être désigné d'un commun  accord entre le Comité national de redressement de la démocratie et de la restauration de l'Etat et le médiateur, le président du Faso. La question  qui se posait était de savoir qui doit signer le décret de nomination du Premier ministre. Dans un premier temps, nous avons pensé que le Cnrdre et le médiateur pouvaient cosigner le décret, ce qui est une violation de la constitution, mais finalement,  nous avons accepté que ce soit le président par intérim qui signe le décret de nomination du Premier ministre, c'était aussi une violation de la constitution, mais on s'est rabattu sur ce qui est plus proche de la constitution, car on a pensé qu'il fallait que ce soit une personnalité malienne qui désigne un Premier ministre du Mali.