Revue de la presse malienne du 13 avril

Afriquinfos Editeur
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L'Essor

L'édifice commun dont nous étions si fiers, s'est révélé très fragile. Il faut le reconstruire brique après brique. Investi dans des circonstances dramatiques pour notre pays menacé ajourdùhui même dans son intégrité par l'occupation des régions du nord, Dioncounda Traoré a logiquement consacré l'essentiel de son sicours à cette question vitale. Il ne promet pas que "du sang et des larmes " comme Churchill en son temps. Mais le pays doit obligatoirement se ressaisir. Hormis les questions de gouvernance courantes, l'accent sera mis sur la nécessité pour le Gouvernement, qui sera formé dans les jours à venir, de prendre toutes les dispositions utiles pour éviter les pénuries alimentaire et assurer l'accès aux produits de première nécessité. Nous vous proposons l'intégralité du discours. "Tessalit, Kidal, Gao, Tombouctou occupés, le Mali, terre de paix, de tolérance et de dialogue coupé en deux. Nos populations laïque et notre démocratie menacées. "

L'Indépendant

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Le district de Bamako particulièrement la CIV est confronté depuis un certain temps, à des coupures répétées d'électricité paralysant ainsi le travail dans beaucoup de structures. Depuis le dimanche dernier, les quartiers de la CIV font l'objet de coupures intempestives du courant. Ces habitants passent la presque totalité de la journée sans électricité. Depuis 9 heures du matin, le courant leur fausse compagnie et ne revient qu'à 18 heures passées. Le travail qui se faisait dans la journée, est remis au soir obligeant ainsi les gens à travailler très tardivement. Sans électricité, presque plus rien n'est faisable. Tout demeure conditionné au courant. Que ce soit dans les cybers, dans les banques, les imprimeries en passant par les journaux, tout est conditionné à l'électricité. Outre ces structures, les coupures intempestives ont considérablement affectés le chiffre d'affaires de beaucoup d'entreprises notamment les PME. Dont les travailleurs passent toute la journée, assis, attendant avec impatience la venue de l'électricité sans quoi le travail est impossible.

Le Républicain

Depuis le 17 janvier 2012, le Nord de la République du Mali connaît une occupation de la part des bandits armés composés par les rebelles du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (Mnla) et des groupuscules islamistes tels qu'Aqmi. Une atteinte à l'intégrité territoriale à laquelle la quasi-majorité des Maliens et amis du Mali se sont opposés. C'est en effet le jour où le capitaine Amadou Haya Sanogo, président du comité national pour le redressement de la démocratie et de la restauration de l'Etat (Cnrdre) a décidé de quitter le pouvoir que les rebelles du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (Mnla) ont proclamé l'indépendance de l'Azawad. Cette proclamation d'indépendance fait suite à l'occupation des régions de Kidal, Gao et Tombouctou par les bandits armés qui a été condamnée par tous les Maliens et la communauté internationale. Tous sont à pied œuvre pour préserver l'intégrité territoriale, l'unité nationale et la cohésion sociale du Mali. De ce fait, les calculs politiciens ont momentanément laissé place aux marches, meetings, sit-in, conférences sur la gestion de la crise au Nord. Il est quasiment difficile de passer 72 heures à Bamako ou à l'intérieur du Mali sans assister à un évènement condamnant avec la dernière rigueur l'indépendance proclamé par le Mnla. Au cours des marches ou meetings on entend des slogans "Trop c'est trop, le Mali est un et indivisible, Abas l'Azawad, Abas le Mnla, Abas les complices des rebelles, n'oublions pas les otages au nord, nos parents ont faim".