Revue de la presse malienne du 5 avril

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L'Essor

La crainte d'une pénurie de carburant s'est de nouveau emparée de la ville de Bamako depuis lundi dernier. Suite à l'annonce de l'embargo de la CEDEAO contre notre pays. Poutant la tension était retombée 24 heures avant après la décision du CNRDRE de rétablir la constitution du 25 février 1992, ainsi que l'ensemble des institutionnelles dissoutes. Le brusque regain de tension s'est traduit pas une ruée, lundi et mardi, des automobilistes et des motocyclistes vers les stations services. De longues files se sont formées dans presque tous les points de vente du carburant. Les usagers devaient prendre leur mal en patience avant d'être servis. La situation s'était compliquée du fait des délestages récurrents ces derniers jours. Sans électricité, les pompes à essence ne peuvent fonctionner. L'arrêt du service à maints endroits a fait croire à des usagers que le carburant manquait déjà.

L'Indépendant

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Dans un communiqué remis à la presse à l'issue de sa rencontre, tenue hier au carrefour des jeunes, le Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et de la République (FDR), a déclaré que ses membres ne participeront pas à la Convention nationale que le Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l'Etat (CNRDRE), avait initialement programmée pour ce jeudi 5 avril 2012. Avant que la junte ne revienne sur sa décision en reportant sine die ledit forum. C'est dire que les portes du dialogue sont désormais grandement ouvertes pour un rapprochement des positions défendues par les uns et les autres. C'est en tout cas le souhait de l'écrasante majorité de nos concitoyens qui refusent de voir un Mali divisé au sommet de l'Etat alors que les populations au nord du pays souffrent le martyr. Suite à la convocation par le président du CNRDRE, pour ce jeudi 5 avril, de la Convention nationale devant regrouper  "l'ensemble de la classe politique et tous les acteurs de la société civile…sans exception aucune" , le Front uni pour la sauvegarde de la démocratie (FDR), regroupant une cinquantaine de partis et une centaine d'associations et d'organisations syndicales, s'est réuni en urgence, au carrefour des jeunes, pour plancher sur la question de sa présence ou non à ce forum.

Le Républicain

Le candidat du RPM a condamné avec fermeté le coup d'Etat militaire. Selon IBK, ce coup de force ternit l'honneur du Mali, et entache gravement l'image de notre pays, jusqu'ici considéré comme un exemple en Afrique. "A quelques semaines d'une élection où le peuple Malien s'apprête à choisir librement et démocratiquement son avenir, nul ne saurait légitimement se substituer par la force à la souveraineté populaire. Ce coup d'Etat est en réalité un coup d'arrêt à notre projet commun de changement pour un développement démocratique, auquel le peuple malien adhère dans son écrasante majorité.  Seul un pouvoir démocratiquement élu, puisant sa force et son autorité dans la légitimité de la souveraineté populaire, sera à même de garantir l'unité nationale, de rétablir l'ordre sur l'ensemble du territoire, et de mener à bien l'indispensable redressement économique et social du pays. En concertation avec les principaux acteurs civils et politiques, l'ordre constitutionnel doit être immédiatement rétabli". Le candidat de la CODEM, l'honorable Amion Guindo, est dans une logique d'accompagnement des putschistes. Selon lui, le, le coup d'Etat du 22 mars n'est dirigé ni contre ATT ni contre le peuple ou la démocratie, mais contre les pseudos démocrates qui pillent le pays depuis 20 ans et espèrent continuer encore pour 10 autres années. De l'avis  du président de la Codem, ces faux démocrates ne sont restés dans l'entourage d'ATT que pour mieux le tromper et abuser de sa bonne foi afin de lui succéder un jour.