Revue de la presse malienne

Afriquinfos Editeur
6 Min de Lecture

Agenda

mai 2024
L M M J V S D
 12345
6789101112
13141516171819
20212223242526
2728293031  

L'Essor

L'Assemblée nationale est officiellement entrée dans le processus de désignation de son nouveau président. La conférence des présidents, instance de décision de l'institution, a formellement constaté lundi la vacance de la présidence du Parlement. Le secrétaire général de l'Assemblée, Mohamed Traoré, explique que l'arrêt de la Cour constitutionnelle qui avait constaté la vacance de la présidence de la République et confié l'intérim au président de l'Assemblée nationale est clair: "les fonctions de président de la République sont incompatibles avec l'exercice de toute autre fonction politique, de tout autre mandat électif, de tout emploi public, de toute autre activité professionnelle et lucrative". C'est donc sur la base de cet arrêt que la conférence des présidents a constaté la vacance de la présidence de l'Assemblée nationale. Le reste de la question est pris en charge par le règlement intérieur dont l'article 17 stipule: "En cas de vacance ou d'empêchement définitif du président, dûment constaté par le bureau de l'Assemblée nationale, il est procédé à la plus prochaine séance plénière à l'élection d'un nouveau président dans les conditions prévues à l'article 17 du présent règlement intérieur. La séance est présidée dans l'ordre de préséance par les vice-présidents et les secrétaires parlementaires non candidats à la présidence de l'Assemblée nationale".

 L’Indépendant

- Advertisement -

 Dans une déclaration faite par le président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l’Ouest (CEDEAO), dont nous nous sommes procuré une copie, Son Excellence Désiré Kadré Ouédraogo, l’organisation ouest africaine s’insurge contre les perturbateurs de la transition malienne. M. Ouédraogo annonce dans cette perspective que "la CEDEAO coopérera étroitement avec l'Union Africaine (UA) pour établir la liste des individus ou groupes de contrevenants" au processus de la transition amorcée au Mali. Pour les premiers responsables de la CEDEAO, il faut désormais taper du poing sur la table face à ceux qui perturbent la Transition au Mali ou menacent de le faire. C' est ainsi que dans une déclaration rendue publique le 28 mai 2012 et dont le ton est particulièrement ferme, le président en exercice de l' organisation ouest-africaine, le chef de l' Etat ivoirien, Alassane Dramane Ouattara et le président de la Commission, le Burkinabé Désiré Kadré Ouédraogo signalent que le seuil du tolérable est franchi avec la récente tentative d' assassinat  du président par intérim, Pr Dioncounda Traoré, sauvagement molesté dans ses bureaux à la présidence de la République. "A la suite de l' attaque dont a été victime, le 21 mai 2012, le Président intérimaire du Mali, M. Dioncounda Traoré, la CEDEAO constate que les forces politiques opérant derrière les agresseurs, persistent malheureusement dans leur volonté antipatriotique de faire échouer le processus de transition en cours dans le pays et ce, au moment même où l' intégrité territoriale du Mali se trouve gravement menacée" , a indiqué le président de la Commission de la CEDEAO.  

Le Républicain

Tombouctou n'a pas été très calme ces dernières années, avec l'assassinat du lieutenant-colonel Lamana Ould Bou, les enlèvements d'occidentaux, la présence des islamistes dans les environs. Tout le nord a été mis en zone rouge et puis le pire allait venir en fin mars 2012.  Suite à l'insécurité grandissante, j'avais commencé à travailler avec la fondation pour assurer le bureau et m'occuper de ce qui restait comme travaux à la mosquée parce que les occidentaux ne pouvaient plus rester. C'est au mois de Novembre 2010 qu'on a arrêté les travaux en attendant que la situation se calme au nord. La fondation avait en perspective de restaurer aussi les anciennes mosquées Sidi Yehia et Sankoré. Alors  l'histoire s'est passée le Samedi 26 Mai, le matin vers dix heures. Le gardien du logement m'a appelé pour me dire que des hommes armés viennent de le chasser et  sont en train de fouiller le bureau et les chambres, aussitôt j'ai informé l’Imam de Djingareyber Ben Essayouti. Ensuite j'ai envoyé les jeunes de ma famille chez Sanda Ould Boumama, le porte-parole d’Ançar-Edine qui a accepté discuter avec moi sans problème. Il m'a dit « c'est quelqu' un de ce bureau qui vient de nous informer qu'il y a assez de matériels d'Occidentaux chez vous, raison pour la quelle j'ai moi même envoyé la police islamique investir votre maison. Tout le monde vole ici, donc maintenant j'ai décidé de stocker tout matériel appartenant à l'état et aux entreprises étrangères. Qu'est ce que vous croyez, nous voulons faire une vraie nation et on a besoin de tout ce matériel. Bon envoie tes jeunes je dirais à la police de te remettre juste tes affaires personnelles, mais le reste on garde, voici le numéro de téléphone  du chef de la police".