Revue de la presse malienne

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L'Essor

La construction de la route Bamako-Dakar par le sud est l'un des chantiers majeurs lancés par notre pays ces dernières années. Le corridor routier contribuera effectivement au désenclavement du pays et à la diversification des voies d'accès aux ports de la sous-région (Dakar et Banjul). Cette route internationale profite particulièrement au cercle de Kéniéba. Elle permet de réduire de près de 200 km, le trajet Bamako-Dakar (par rapport à la voie qui passe par Kayes). L'infrastructure routière traduit la volonté des pouvoirs publics et des partenaires au développement de renforcer l'intégration économique sous-régionale de développer l'activité économique et d'améliorer le cadre de vie des habitants des zones qu'elle traverse. Le corridor routier a déjà permis de désenclaver de plus de 30 villages. Du coup, il a contribué à développer des opportunités d'échanges et d'écoulement des produits dans la région. Grâce à l'infrastructure, les tarifs de transport se sont réduits de façon substantielle ainsi que les délais d'approche. Dans le temps, il fallait débourser 11 000 FCFA pour le trajet de Bamako-Kéniéba.

L'Indépendant

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Le Mouvement populaire du 22 mars (MP 22) a tenu, le samedi 26 mai 2012, au siège de la Radio Kayira, une conférence de presse pour s'expliquer sur l'agression du président par intérim, Pr Dioncounda Traoré le lundi 21 mai. Pour Dr Oumar Mariko, Me Mamadou Gakou, Me Mariam Diawara, Mohamed Tabouré, Pérignama Sylla, Pr Dialla Konaté, Pr Rokia Sanogo et autres, l'agression du président par intérim n'est pas justifiable, mais elle est la conséquence "d'une série d’actes insupportables et inacceptables perpétrés à répétition par les chefs d’Etat de la CEDEAO…contre la souveraineté et la dignité du peuple malien". Dans la déclaration liminaire lue par Nouhoum Kéïta du parti SADI, le MP 22 dit avoir appris avec un profond regret l'agression commise par certains manifestants contre l'intégrité physique du Pr Dioncounda Traoré, président de la République par intérim au Palais présidentiel de Koulouba. "Dans un Etat de droit, un tel acte n'est pas justifiable quelles qu'en soient les raisons. Cependant, il faut souligner que cette colère immense a été suscitée par une série d' actes insupportables et inacceptables perpétrés à répétition par les chefs d' Etat de la CEDEAO, la commission de la CEDEAO, ses chefs militaires et les autorités maliennes elles-mêmes contre la souveraineté et la dignité du peuple malien", a-t-il expliqué. Parlant de ces actes, M Kéita a mis l'accent sur l’ingérence de l’organisation sous-régionale dans les domaines relevant de la souveraineté du Mali en violant allégrement sa Constitution ; le reniement de ses propres engagements en foulant au pied les accords (accord-cadre du 6 avril 2012, les conclusions de la rencontre de Ouagadougou avec les forces vives du Mali, l’engagement solennel du 1er avril 2012 du président du CNRDRE) etc.

Le Républicain

Sur la demande du Haut conseil islamique, de toutes les confessions religieuses des notabilités de Bamako, le Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et de la République (Fdr) a accepté de suspendre la marche pacifique qu'elle devait organiser pour demain (Ndlr : ce matin) à partir de 9 heures. Cette marche nous l'avions organisé pas pour des individus, des hommes. Nous avions proposé cette marche demain pour le respect à la démocratie et à la république. Que les institutions soient respectées, que les Maliens soient dans un état de quiétude telle que les dispositions sécuritaires soient prises pour que le citoyen lambda se déplace normalement sans inquiétude et vaque correctement à ses affaires. Nous voulons que le nord du pays soit libéré. Voila ce qui était prévu pour la marche du Fdr. Mais sur la demande des confessions religieuses, nous avons suspendu pour de ce mardi. Mais en lieu et place de la marche, nous avons demandé que ce mardi à partir de 10 heures pendant cinq minutes que les Maliens de l'intérieur comme de l'extérieur, que les amis du Mali chacun à sa façon puissent prier pour un Mali démocratique, républicain, libéré et en développement. Nous sollicitons chacune et chacun de rester et vaquer à ses habitudes quotidiennes mais qu'il reste à l'écoute parce que des orientations ont été données. La marche a été suspendue en attendant que toutes les dispositions soient prises pour un Mali en développement.