FRATERNITE MATIN
Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, dans sa politique d'amélioration des conditions de vie des étudiants, a décidé de faire appel à des opérateurs privés pour la construction de nouvelles résidences universitaires. L'annonce a été faite mercredi par le porte-parole du gouvernement, Bruno Koné. "Une communication a été faite par le ministre de l'Enseignement supérieur sur la construction de cités universitaires par des opérateurs privés. Le nombre d'étudiants avoisine aujourd'hui 170.000 dont 90.000 au public et environ 80.000 au privé. Alors que la capacité d'accueil des cités est de 12.000 lits actuellement. Ce n'est pas la seule explication, mais nous pensons que c'en est la principale", a déclaré Bruno Koné. Il a expliqué que cette nouvelle donne pourrait mettre fin aux "comportements déviants" de certains étudiants qui avaient une main mise sur certaines résidences universitaires. Selon lui, cela permettra également de mettre un terme à la gestion mafieuse de ces résidences comme ce fut le cas par le passé.
L'INTER
Une usine de montage et d'assemblage d'ordinateurs verra bientôt le jour au Village des technologies de l'information et de la biotechnologie (Vitib). La pose de la première pierre de ces deux infrastructures a donné lieu à une cérémonie dans les jardins de cette zone franche. Initiative du groupe portugais JP-Inspiring Knowledge, spécialisée dans l'assemblage et le montage d'ordinateurs classiques dédiés à l'enseignement, la création de cette usine et de cette école technologique annonce le redémarrage effectif des activités de la zone franche, selon Philippe Pango, directeur général du Vitib. Pour lui, l'avènement de ces deux infrastructures est un ajout technologique majeur qui changera à coup sûr, le visage technologique de la Côte d'Ivoire. M. Pango a, par ailleurs, révélé que de 2011 à 2012, le chiffre d'affaires des entreprises installées au Vitib a connu une croissance de l'ordre de 80 %.
NOTRE VOIE
Le cauchemar continue pour les forces de l'ordre à l'intérieur du pays. Après les attaques meurtrières enregistrées dans les rangs des policiers et des gendarmes la semaine dernière à Yamoussoukro, c'est au tour des forces de l'ordre en service à Ferkessédougou, nord du pays, d'être pris pour cible par des hommes armés non identifiés. Selon des sources sécuritaires, hier (mercredi) en fin de matinée, Mahan Kossan, en service à l'escadron de gendarmerie de Ferkessédougou et un militaire dont l'identité n'a pas été révélée, ont été l'objet d' une attaque d'un groupe d'hommes armés, alors que ces infortunés rentraient d'une mission commandée, sur l'axe Ferké-Koumbala. Tombés dans une embuscade tendue par les malfrats, au niveau de Kong, les deux soldats qui roulaient à moto ont été abattus, criblés de plusieurs balles. Selon les mêmes sources, les meurtriers après leur forfait se sont retirés tranquillement des lieux et ont disparu dans la nature.
