Revue de la presse ivoirienne du 10 octobre

Afriquinfos Editeur
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 FRATERNITE MATIN

      Le président de la République, Alassane Ouattara, a reçu en audience mercredi une délégation de la Chambre de commerce et d'industrie libanaise (CCIL-CI), conduite par son président, Joseph Khoury. Au centre des échanges, les possibilités d'investissements en Côte d'Ivoire et la récente visite du président libanais en terre ivoirienne. "Nous avons remercié le chef de l'Etat pour l'accueil fraternel et chaleureux qu'il a eu envers son homologue, et puis nous avons évoqué avec lui quelques-unes de nos préoccupations, notamment les sujets d'actualité qui concernent la communauté libanaise essentiellement et toutes les possibilités  d'investissements ainsi que certains problèmes", a déclaré le chef de la délégation libanaise à leur sortie d'audience. Joseph Khoury a affirmé, par ailleurs, qu'ils ont également évoqué avec le chef de l'Etat, les questions relatives au décret interdisant la production et l'importation de sachets plastiques. "Il a eu une oreille très attentive concernant ce problème et je crois qu'il y a des choses qui se feront très bientôt", a-t-il indiqué, sans précisé les préoccupations qui ont été soumises au président Alassane Ouattara.

      

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      LE PATRIOTE

      Une rumeur, comme seule la Côte d'Ivoire sait en produire, a fait danser hier, comme de beaux diables, certains Ivoiriens à travers le pays. Comme une trainée de poudre, ce bruit laissait croire que Laurent Gbagbo venait de bénéficier à La Haye, d'une liberté provisoire que lui aurait gracieusement accordée la Cour pénale internationale (CPI). En réalité, il n'en était rien. En fait, après l'audience de formalité de la CPI à laquelle le prévenu Laurent Gbagbo n'a pas daigné assister, préférant rester dans sa cellule, c'est le statu quo : la prison de Scheveningen à La Haye reste hermétiquement fermée sur l'ancien dictateur. En tout cas, selon la décision de la juge Gurmendi, le sort de Gbagbo, sur cette question de liberté provisoire, ne sera connu que le 11 novembre, date à laquelle le dossier Laurent Gbagbo sera encore réexaminé. Surtout que le sujet de la liberté provisoire de celui qui séjourne à La Haye depuis le 29 novembre 2011, n'était pas à l'ordre du jour de l'audience qui s'est tenue à la demande de la juge Silvia Fernandez de Gurmendi. D'ailleurs, elle s'est voulue claire à l'ouverture de l'audience : "Il n'est pas question de liberté provisoire de M. Gbagbo mais d'entendre les arguments des deux parties".

      

      L'INTELLIGENT D'ABIDJAN

      La 4ème édition du Salon international des médias organisée par la Maison de la presse à Abidjan a ouvert ses portes mercredi aux médias, aux entreprises de presse, aux agences de communications, etc. Sur le site abritant la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères, plusieurs stands présentent leurs offres aux visiteurs. Affoussiata Bamba-Lamine qui a salué l'initiative du Salon international des médias a encouragé la "persévérance et l'endurance" dont on fait montre les organisateurs qui ont maintenu depuis trois ans sa flamme. Aussi ont-ils œuvré, se réjouit-elle, à "faire en sorte qu'il (le Salon) impacte davantage notre économie et gagne chaque année en notoriété et en maturité". D'où la "partition" qu'elle entend jouer pour soutenir toute action "constructive" qui participe au rayonnement international du Salon et au-delà de la Côte d'Ivoire.