Revue de la presse ivoirienne du 6 novembre

Afriquinfos Editeur
3 Min de Lecture

FRATERNITE MATIN

Véritable test de mobilisation réussi pour le président de la commission mobilisation, sensibilisation et animation de la visite d'Etat du Président Alassane Ouattara dans le Zanzan (nord-est). C’est le moins que l'on puisse dire, après le meeting animé dimanche à Bondoukou par le ministre des Ressources animales et halieutiques, Kobena Kouassi Adjoumani. Les populations, avec à leur tête le roi des Bron et le représentant du grand Iman, sont venues massivement écouter l'émissaire du gouvernement qui leur a annoncé officiellement l'arrivée du président Alassane Ouattara dans le Zanzan, du 27 au 30 novembre. "Le Président va venir mettre les jeunes et les femmes au travail, car il vient avec le développement en main. Demeurons unis pour faire de cette visite un succès", a dit le ministre Adjoumani.

LE MANDAT

- Advertisement -

Le Premier ministre, Jeannot Ahoussou Kouadio, s'est entretenu lundi avec Pang Xinxing, président directeur général (PDG) de la société StarTimes, une chaîne de télévision privée de la République populaire de Chine. C'était le lundi 05 novembre, à la primature, au Plateau. A la fin de l'audience, l'hôte du chef du gouvernement ivoirien a déclaré : "Notre société envisage d'apporter de l'aide à la Côte d'Ivoire. Nous travaillons dans le secteur de la radio et de la télévision. Nos recherches sont dans le monde de la technologie analogique et du numérique, et principalement dans le secteur du réseau de la télévision numérique". A l'en croire, StarTimes souhaite bien accompagner le gouvernement dans la procédure de mutation de la radio et de la télévision dans le pays, pour développer ensemble le secteur de la communication.

LE NOUVEAU REVEIL

L'Etat de Côte d'Ivoire s'est lancé, depuis 1990, dans un processus de libéralisation du secteur de l'audiovisuel. Il s'agit, au bout du parcours, d'autoriser, après souscription à un appel d'offres ou appel à candidatures, des opérateurs privés de droit ivoirien, à user des fréquences de radiodiffusion sonore ou télévisuelle. Après vingt-deux ans de réflexion, d'ateliers, de séminaires, de rencontres formelles et informelles, nocturnes et diurnes, c'est le gouvernement actuel qui a décidé de se jeter à l'eau. On avait même donné rendez-vous aux Ivoiriens pour le début de l'opération en mars 2012. Mais à l'épreuve du terrain, le démarrage de cette opération a été reporté en 2013. La marche vers cette libéralisation, contrairement à ce qui est annoncé, est timide, selon certains acteurs du secteur. C'est comme si l'Etat marchait sur des œufs. Pour eux, il y a bien une raison qui plombe la course vers la libéralisation totale de l'audiovisuel. A l'analyse, le contexte politique délétère actuel ne permettrait pas selon certaines voix, à l'Etat d'aller vite et à vau-l'eau.