FRATERNITE MATIN
L'installation de la Commission Dialogue, vérité et réconciliation (CDVR) de Bouaké (centre, 360 km d'Abidjan) a eu lieu mardi. Après avoir investi les 13 membres qui la composent, le président Charles Konan Banny a expliqué que "ce qui est demandé à la Commission, ce n'est pas de réconcilier les Ivoiriens ". "L'ordonnance est moins ambitieuse que cela, elle dit que nous devons faire un certain nombre de choses pour oeuvrer à la réconciliation des Ivoiriens, en d'autres termes, pour aider les Ivoiriens à se réconcilier", a-t-il fait savoir. Pour le président de la CDVR, la mission est tellement importante qu'il faut être humble devant une si lourde responsabilité à lui confiée par le président Alassane Ouattara. L'étape de Bouaké est emblématique selon le président de la CDVR. C'est pourquoi, il est convaincu que la capitale de la région de Bouaké pour le rôle qu'elle a joué durant la crise politico-militaire, devrait être le modèle de l' engagement des Ivoiriens dans ce vaste champ du processus de réconciliation.
LE MANDAT
Le président de l'Union pour un mouvement populaire (UMP), Jean- François Copé, séjournera en Côte d'Ivoire, dans le cadre des relations fraternelles et amicales qui unissent l'UMP aux responsables du Rassemblement des républicains (RDR). Cette visite d'amitié de ce haut responsable de la politique française a pour but de raffermir les liens qui existent entre les deux partis. Le président du RDR, Alassane Ouattara, et l'ancien leader de l'UMP, Nicolas Sarkozy, sont des amis intimes. Le RDR avait accueilli récemment, le 58ème Congrès de l'Internationale libérale qui s'est tenu à Abidjan du 17 au 21 octobre 2012. Ce Congrès a été précédé par une réunion du Réseau libéral africain (RLA), qui a rassemblé 28 partis politiques d'Afrique. Près de 200 congressistes au nombre desquels neuf chefs d`Etat et de gouvernement, de hautes personnalités du monde politique, de l`économie et de la diplomatie ont pris part à cet important rendez-vous. Après Abidjan, le président de l'UMP sera reçu par le président Macky Sall, membre influent de l'Internationale libérale en Afrique à l' image du président Alassane Ouattara.
L'EXPRESSION
L'ambiance était particulière mercredi au siège de la Commission électorale indépendante (CEI). Et pour cause. C'était le dernier jour de dépôt de candidatures en vue des municipales etrégionales de fin avril. Le 10 janvier, après avoir enregistré quelques candidatures indépendantes, la CEI avait dû suspendre le dépôt des dossiers. Des sources évoquaient, comme raison essentielle, le retard de nombreux candidats indépendants et ceux des partis politiques. Mais il semble aussi que cette suspension, suivie plus tard d'un report de la date des municipales et régionales étaient favorisés par les discussions FPI-gouvernement, en vue d'une probable participation de l'opposition aux élections locales. Mais depuis l'annonce de la nouvelle date en vue de la tenue de ces votes, puis la fixation d'un délai pour les dépôts de dossiers, les uns et les autres pensaient avoir suffisamment de temps pour être à l'heure. Que non ! L'affluence était plus grande quand approchait 17h (locale et GMT), l'heure de fermeture du portail de la CEI. A 17h, alors que le stress grandissait, dans l' attente de la fermeture du portail de la CEI, l'on apprend qu'une prolongation de trois heures avait été accordée aux candidats retardataires. Parce que chacun constatait dès lors qu'un autre report n'était plus possible.
