Revue de la presse ivoirienne du 16 mars

Afriquinfos Editeur
4 Min de Lecture

FRATERNITE MATIN

Jeudi, la place de la paix de Duékoué a été le théâtre du lancement officiel du programme d'urgence du Projet d'assistance post-conflit (PAPC) dans l'ouest du pays. Cette cérémonie marque le démarrage des activités initiées par le PAPC en Côte d'Ivoire et financées par la Banque mondiale. Au total 2000 personnes (essentiellement des ex-combattants, des miliciens et des anciens éléments des Forces républicaines de Côte d'Ivoire) bénéficieront, à cet effet, d'une réinsertion économique. Le coût global de ces projets s'élève à environ trois milliards FCFA. Le coordinateur du PAPC, Philippe Koffi, a souligné que  ce projet a été mis en place pour apporter une réponse aux besoins multiples et immédiats des populations affectés par la crise. A ce titre, le PAPC offre des opportunités d'emploi à plus de 18 000 jeunes à travers divers mécanismes de réinsertion  et de nombreux projets communautaires, dont la construction d'écoles et d'hydrauliques villageoises.

L'INTELLIGENT D'ABIDJAN

- Advertisement -

Le président de l'Assemblée nationale, Guillaume Soro, a fait jeudi  une visite guidée du siège de la deuxième institution de la République de Côte d'Ivoire pour faire l'état des lieux. Guillaume Soro en a profité pour échanger avec son prédécesseur, Mamadou Koulibaly. De la rotonde à la salle des plénières en passant par les bureaux des services législatifs, Guillaume Soro a constaté de lui-même, l'état de délabrement dans lequel se trouve l'hémicycle et surtout combien la salle des plénières est devenue exiguë pour 255 députés. "L'objectif était de faire un état des lieux, me familiariser ici avec les lieux. J'ai pu constater l'immensité et l'urgence des travaux à réaliser. Le président n'a pas de bureau parce que le bureau a totalement brûlé. Les autres bureaux sont exigus et il y a beaucoup de difficultés. Je puis vous dire qu'il y a du travail à faire", a commenté le président de l'Assemblée nationale.

NORD SUD

Dans la nuit du 14 au 15 octobre dernier, un commando a attaqué la caserne de gendarmerie d'Agban à Abidjan. Les enquêtes ont permis d'interpeller 21 gendarmes dont le procès s'est ouvert jeudi au tribunal militaire d'Abidjan. Chaudes empoignades entre le substitut du procureur militaire et l'avocat des 21 gendarmes accusés d'atteinte à la sûreté de l'Etat, de détention illégale d'armes de guerre, de violation de consignes et d'atteinte à l'ordre public. La bagarre entre le ministère public et le conseiller juridique des mis en cause a lieu autour de la régularité ou non de la poursuite des ex-éléments du groupe d'escadron blindé. Dans la nuit du 15 octobre 2011, le camp d'Agban a été attaqué suite à un message émis par l'ancien chef du groupe, le commandant Abéhi appelant les gendarmes à renverser le pouvoir. Sur les 21 accusés, huit ont comparu tout en niant en bloc les faits mis à leur charge.