Revue de la presse ivoirienne du 19 juin

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

Le président du Réseau national pour la défense des droits des victimes des déchets toxiques (Renadvidet-ci), Charles Koffi Hanon a été condamné lundi par le tribunal d'Abidjan à six mois d'emprisonnement ferme assorti d'une amende de  50 000 francs CFA. Il comparaissait devant le tribunal pour dénonciation calomnieuse et atteinte à l'ordre public. Arrêté le 6 juin, il a été écroué à la maison d'arrêt et de correction d'Abidjan le 8 juin. Le Renadvidet-ci qui dénonce "la légèreté déconcertante des chefs d'accusation" projette deux sit-in pacifiques simultanés devant le palais de la présidence de la République et le siège de l'Union européenne jeudi. Le conseil de Charles Koffi Hanon a décidé d'interjeter appel. Le Renadvidet-ci réclame l'arrestation de toutes les personnes impliquées dans le détournement de l'argent des victimes des déchets toxiques déversés en 2006 dans le district d'Abidjan.

LE NOUVEAU REVEIL

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Après ses rencontres avec le président de l'Etat d'Israël, Shimon Pérès, le président du Parlement Reuven Rivlin, le président ivoirien Alassane Ouattara a accordé plusieurs audiences puis participé à un déjeuner de travail avec les plus hautes autorités de l'Etat hébreu. Les audiences et déjeuner de travail très utiles pour la sécurité, la défense, la diplomatie, la relance économique et la reconstruction du pays ont débuté avec Avigdor Liebermann, vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères. Ensuite avec Shelli Yechmovich, chef de l'opposition (parti travailliste), Ehud Barak, vice-Premier ministre, ministre de la Défense. Alassane Ouattara, après ses audiences, a eu un déjeuner de travail à la primature de l'Etat d'Israël avec Benyamin Netanyahou avant le dîner à lui offert par le gouverneur de la Banque centrale d'Israël, Stanley Fischer.

L'INTER

Le village de Diéba, dans la sous-préfecture de Guéhiébli, dans le département de Duékoué (ouest), a été l'objet d'une attaque sanglante dans la nuit de dimanche à lundi. Cette attaque a fait deux morts et quatre blessés graves, dont une femme qui a eu la jambe amputée à l'hôpital général de Duékoué, où elle a été évacuée pour des soins. Selon des témoins, il était environ 22 heures quand les assaillants qui n'ont pu être identifiés, ont fait irruption dans le village. Ceux-ci se sont immédiatement dirigés vers le bistrot qui grouillait encore de monde à cette heure de la nuit, en raison du week-end. Une fois sur place, les agresseurs ont ouvert le feu par surprise et tiré plusieurs rafales sur les personnes présentes dans le cabaret. Après cette attaque qui ressemblait à un règlement de comptes, les bandits ont rebroussé chemin.