Revue de la presse ivoirienne du 11 juillet

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

Le président Alassane Ouattara a accordé mercredi en début d'après-midi une audience au secrétaire général de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Abdou Diouf, qui séjourne à Abidjan  dans le cadre de  la réunion de l'Assemblée parlementaire de la francophonie (APF). Pendant une demi-heure à peu près, le président ivoirien  et l'ancien président sénégalais ont fait un tour d'horizon de l'actualité politique qui touche à la Côte d'Ivoire et au reste du monde. Abdou Diouf s'est dit heureux de l'accueil qui lui a été réservé. Et a surtout apprécié le travail abattu par le président Alassane Ouattara, à la tête du pays, au sortir de la crise post-électorale. "Je voudrais insister sur le fait que j'éprouve de plus en plus d'admiration pour l'action que vous menez à la tête de la Côte d'Ivoire. La Côte d'Ivoire est en train de renouer avec la croissance soutenue. La Côte d'Ivoire qui est le moteur de l'Afrique francophone nous réjouit chaque jour dans ses performances dans tous les domaines d'activité, cela, grâce à vos engagements  patriotiques, votre compétence reconnue et comme je l'ai dit, grâce à votre humanisme",  a dit le président de l'OIF à l'endroit du chef de l'Etat.

L'INTELLIGENT D'ABIDJAN

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La chambre d'accusation du tribunal d'Abidjan a renvoyé "84 personnes devant la Cour d'assises", a déclaré Me Hervé Gouaméné, mercredi. Toutefois, l'avocat a précisé que la date des procès n'était pas encore fixée. Parmi ces accusés figurent des personnalités détenues depuis la fin de la crise post-électorale de décembre 2010-avril 2011, c'est le cas notamment de Simone Gbagbo, de Michel Gbagbo, Aboudramane Sangaré et de Pascal Affi N'Guessan, ex-patron de l'ancien parti au pouvoir, le Front populaire ivoirien (FPI). D'autres personnes, incarcérées à la fin de la crise puis mises en liberté provisoire, comme l'ancien Premier ministre Gilbert Aké N'Gbo, comptent aussi parmi les 84 accusés qui seront jugés aux assises. Tous sont poursuivis pour "atteinte à la sûreté de l'Etat, complot contre la défense nationale, atteinte à l'autorité de l'Etat, constitution et direction de bande armée, attentat à l'ordre public", a expliqué Me Gouaméné. D'autres procédures judiciaires, engagées contre plusieurs d'entre eux pour "génocide", crimes de sang ou infractions économiques, se poursuivent parallèlement, a précisé Me Rodrigue Dadjé, un autre avocat du camp Gbagbo.

L'INTER

Des diplômés issus essentiellement du parti d'Alassane Ouattara sont allés crier à la direction de leur parti, leur besoin d'emploi. Jeudi, ils se sont massés devant le siège de leur parti pour interpeller les responsables du parti sur l'urgence de leur trouver un emploi. Après avoir signalé bruyamment leur présence, ces jeunes gens et jeunes filles se réclamant de la Coordination des diplômés houphouétistes de Côte d'Ivoire (Cndehci), ont été reçus par le chef de cabinet du secrétaire général du RDR (Rassemblement des républicains), Lanciné Diabaté. Au nom de ses camarades, leur porte-parole, Fofana Kader, a expliqué que leur action de ce jour traduit leur ras-le-bol devant le chômage auquel ils restent confrontés en dépit de l'arrivée au pouvoir de leur parti. "Nous avons mené le combat ensemble et aujourd'hui, nous ne pouvons pas comprendre que les gens qui ont lutté pour l'instauration de la démocratie n'aient rien à faire", a-t-il lâché. Répondant à ses interlocuteurs, le chef de cabinet d'Amadou Soumahoro a dit être sensible à leurs préoccupations. Il a donc promis d'œuvrer pour qu'ils soient reçus en audience lundi prochain par le secrétaire général par intérim du RDR.