Revue de la presse ivoirienne du 9 juillet

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

Le substitut du Procureur de la République, Coulibaly Habiba, a produit un communiqué, en fin de semaine, pour indiquer que les anciens ministres Emile Guiriéoulou et Eric Kaé, ainsi que Thierry Légré, membre des Jeunes patriotes et le commandant Tapeco, ancien commandant du détachement de la Garde républicaine de Yamoussoukro, font l'objet de mandats d'arrêt internationaux, pour crimes économiques, lancés par le Parquet d'Abidjan. Cela fait, au total, 34 personnes qui font l'objet de mandats d'arrêt internationaux. Mme Coulibaly rappelle que pour les infractions à caractère économique, 61 personnes ont été auditionnées. Une information judiciaire a été ouverte et 28 personnes sont inculpées, et placées en détention préventive. 12 parmi elles, ont été mises en liberté provisoire. Pour les infractions contre la sûreté de l'Etat, elle informe que 105 personnes sont inculpées à savoir 78 en détention préventive et 27 en liberté provisoire.

LE NOUVEAU REVEIL

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Encore une évasion à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca). Dimanche, 12 prisonniers ont pris la fuite aux environs de 15 h (locale et GMT). Une source proche de l'établissement pénitentiaire a non seulement confirmé l'information mais décrit les circonstances dans lesquelles, les événements se sont déroulés. "Les prisonniers sont passés par un mirador fermé par un cadenas. Ils ont pu s'échapper après l'avoir cassé", a-t-il précisé. De fait cette évasion aurait été possible à cause de la négligence, une fois encore, des gendarmes commis à la surveillance du mirador. Les prisonniers qui avaient remarqué que les surveillants n'étaient pas à leur poste, ont sectionné les barbelés vétustes, cassé le cadenas pour s'échapper. C'est grâce à l'alerte par un garde interne que le pire a pu être évité. Parmi les évadés, trois seulement ont pu être rattrapés. Les neuf autres courent encore.

L'INTELLIGENT D'ABIDJAN

Le président Alassane Ouattara a regagné Abidjan samedi après avoir pris part à Ouagadougou au Burkina Faso à la réunion du Groupe de contact de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) sur le Mali. Faisant le point de la réunion de Ouagadougou, Alassane Ouattara a indiqué avoir évoqué, avec ses pairs du Burkina, du Nigeria, du Benin, du Togo et du Niger, la situation qui prévaut au Mali. "Nous étions convenus à l'occasion de la réunion de Yamoussoukro que nous devrions essayer de reprendre ce dossier pour être un peu précis et faire en sorte que le gouvernement soit élargi de manière à mobiliser l'ensemble des maliens. C'est ce que nous avons arrêté. Il était nécessaire de prendre des décisions. Mais ceci doit se faire avec les maliens. C'est pour cela que la plupart des partis politiques, de la société civile, de l'Assemblée nationale, le Senat, les jeunes et les femmes étaient à Ouagadougou. Et, tous ont proposé effectivement d'élargir le gouvernement, de faire venir les troupes de la CEDEAO pour sécuriser la transition et aussi aider à restaurer l'intégrité territoriale du Mali", a déclaré le chef de l'Etat ivoirien qui s'est dit préoccupé par la situation humanitaire au Nord-Mali.