Revue de la presse ivoirienne du 4 juillet

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

Deux cent vingt neuf députés sur les 250 que compte le Parlement ivoirien se sont retrouvés mardi pour examiner et adopter les travaux de l'Assemblée nationale du 3 au 25 juillet. Ceux-ci sont composés de séances plénières dites d'information et de travaux en commissions. Le 16 juillet, le Premier ministre, Jeannot Kouadio Ahoussou fera, devant les députés, la déclaration de politique générale du gouvernement. Le calendrier de l'Assemblée nationale prévoit l'examen des projets de loi de règlement des années 2004 à 2010, l'adoption du rapport de la Commission sur les sept projets de loi de règlement du budget de l'Etat portant sur les années 2004 à 2010. Le 18 juillet, le ministre de l'Economie et des Finances, Charles Koffi Diby, va instruire les députés sur l'Initiative Pays pauvres très endettés (PPTE). Le lendemain, ce sera le tour du ministre du Plan et du développement, Albert Toikeusse Mabri, de venir parler du "Programme national de développement : objectifs et incidences sur la vie de la nation".

L'INTER

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Après son chef de cabinet dont il s'est séparé le 13 janvier pour fraude sur l'exportation de bois, le ministre ivoirien des Eaux et Forêts, Clément Bouéka Nabo, a mis fin depuis le 3 juillet aux fonctions de son directeur de cabinet, le colonel Soro Yamani. Et avec lui, le directeur de la Production des industries forestières, Kolou Ouallou Beaucéjour, le directeur général des Eaux et Forêts, Kadja N'Zoré et le chef d'inspection au Port d'Abidjan, le Capitaine Dagnogo, tous virés de leurs postes quelques jours plus tôt. Ces débarquements sont liés à la mauvaise gestion de la forêt ivoirienne par certains collaborateurs du ministre. Le Groupe écologique de Côte d'Ivoire (GECI), une ONG de lutte contre la déforestation, s'est félicité de ce ménage. Son directeur exécutif, Jacob N'Zi, soutient et encourage le ministre dans son combat qui est d'assainir le secteur forestier en le débarrassant des responsables véreux, car "le désert menace les portes de la Côte d'Ivoire si rien n'est fait''.

L'INTELLIGENT D'ABIDJAN

On en sait un peu plus sur l'occupation par l'armée ivoirienne de la Place de la liberté, espace situé dans la commune de Yopougon et propriété privée du Front populaire ivoirien (FPI). Le maire intérimaire, Bertin Yao Yao en donne les raisons dans une lettre ouverte adressée aux militants et dirigeants du FPI, parti dont il se réclame. Le FPI, dit-il, a du mal à contenir sa défaite en s'inscrivant dans une logique de vengeance. Et l'occupation de la Place de la liberté, selon le maire, répond au souci de contrecarrer cette soif de vengeance de ses camarades. "J'ai refusé de céder au FPI la Place de la liberté pour y installer son siège afin d'éviter que la commune de Yopougon ne soit le lieu de la chienlit et le dépotoir d'armes meurtrières", écrit M. Yao Yao.