Revue de la presse ivoirienne du 8 janvier

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

Le calendrier de la Banque ouest-africaine de développement ( BOAD) place la Côte d'Ivoire au centre de ses préoccupations actuellement. Ce qui explique la visite qu'effectue le président de l'institution panafricaine, Christian Adovelande à Abidjan. Jeudi, il a été reçu en audience par le chef de l'État, Alassane Ouattara. Le président de la BOAD est allé porter deux bonnes nouvelles au président ivoirien. La première est que le prochain conseil d'administration de la banque se tiendra à Abidjan, dans le courant du mois de mars. La seconde est qu'au cours de cette réunion, la Banque ouest africaine de développement va délier davantage la bourse en faveur du pays hôte. En effet, à sa sortie d'audience, M. Christian Adovelande a annoncé le financement de trois grands projets. Ainsi, au mois de mars, ce sont 62 milliards de francs CFA que la BOAD sera favorable à mettre à la disposition de la Côte d'Ivoire.

LE PATRIOTE

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Les grévistes du secteur de la santé menacent de durcir le ton et de supprimer le service minimum dans les hôpitaux publics. Ils ont affiché cette intention jeudi lors d'une conférence de presse. Le projet de suppression du service minimum est consécutif, selon le porte–parole des 14 syndicats grévistes, Dr. Atté Boka, aux menaces proférées selon lui, par la ministre de la Santé et de la lutte contre le sida, mercredi dernier, lors de sa visite dans les hôpitaux. "Nous déplorons cela et attirons l'attention du ministre sur les manoeuvres de ses proches collaborateurs qui ne font qu' envenimer la situation de crise sociale", a relevé Dr. Boka. Précisant que le mouvement de grève se radicalisera si un des agents de la santé est menacé. Selon lui, leur grève ne souffre d' aucune irrégularité. "Nous avons respecté toutes les dispositions en vigueur avant d'aller en grève", a précisé Dr. Atté Boka.

NORD-SUD

Le Rassemblement des républicains (RDR) a accusé le Front populaire ivoirien (FPI) d'être l'instigateur de la fronde sociale à laquelle le gouvernement est confronté depuis quelques jours. Pour le parti au pouvoir, les raisons de la fronde ne sont pas exclusivement corporatistes. Elles seraient aussi politiques. "C' est le FPI qui manipule les syndicats", s'est exprimé jeudi, Joël N'guessan, porte-parole principal du RDR, lors d'une conférence de presse. Il a relevé que les grèves sont conduites en majorité par "des groupements corporatistes animés essentiellement par des militants avérés de l'ex-parti au pouvoir". Il a accusé le FPI de vouloir déstabiliser le régime par la fronde sociale après avoir échoué à le faire avec les armes.