Revue de la presse ivoirienne du 8 janvier

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

"J'insiste, il n'est pas question de faire partir les FRCI d'Afféry". Voilà la réponse sans équivoque du ministre auprès du président de la République, chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi, aux populations d'Afféry (sud) qui en avaient formulé la demande. C'était dimanche lors d'une réunion, à la mairie de cette localité. La rencontre du ministre faisait suite à des incidents survenus entre ces populations et les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) du 31 décembre 2012 au 4 janvier 2013. L'on a déploré quatre blessés dans les rangs des populations et de nombreuses motos mises en fourrière, selon le président des jeunes, Adou Boni. Du reste, le ministre chargé de la Défense a jugé "regrettables" ces événements. Il a promis que quelque chose sera fait pour la prise en charge des blessés et la restitution des motos à leurs vrais propriétaires.

LE MANDAT

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A l'ouverture lundi de la troisième réunion du Cadre permanent de dialogue (CPD) entre le pouvoir et l'opposition, le président du Rassemblement pour le progrès la paix et le partage (RPP), Laurent Dona Fologo, a pris la parole pour demander au gouvernement d'accorder plus d'attention à l'égard de l'opposition ivoirienne. Visiblement très amer, il n'a pas utilisé le dos de la cuillère pour asséner ses quatre vérités. "Lorsque nous constatons que nous faisons des propositions. Nous n'avons rien en retour et nous voyons que le gouvernement avance par décret et projets de lois. Nous souhaitons être une opposition qui participe. Participer ne veut pas dire entrer dans le gouvernement. Cela ne veut pas dire travailler pour un gouvernement d'union nationale. Nous souhaitons que notre action ne soit pas répondue ni par le mépris, ni par l'indifférence. Mais, par la bonne foi et de nous voir travailler à vos côtés pour le bien de la Côte d'Ivoire ", a martelé le président du RPP qui parlait au nom des partis de l'opposition présents à cette table ronde.

L'INTELLIGENT D'ABIDJAN

La directrice générale du Fonds monétaire international, Christine Lagarde, s'est adressée au peuple ivoirien lundi par le truchement de ses représentants que sont les députés. Durant 45 minutes avec un regard rétrospectif sur les heures de gloire, Mme Lagarde a partagé son optimisme de voir advenir le deuxième économique miracle ivoirien. Sous la direction du président Ouattara, selon elle, le peuple ivoirien entreprend le chemin vers une prospérité retrouvée et un optimisme renouvelé, le chemin d'un dynamisme renaissant. "Les faits sont là : après avoir souffert une contraction de près de 5 % en 2011, l'économie a plus que rattrapé le terrain perdu en 2012, affichant un taux de croissance impressionnant de plus de 8,5%", a-t-elle souligné ajoutant que "cela n'est pas le fruit du hasard, c'est le résultat des bonnes politiques mises en œuvre pendant près d'un an et demi". Durant cette période, le FMI a aidé la Côte d'Ivoire par un prêt à taux zéro de 100 milliards de francs CFA par an pour soutenir le programme de réformes du gouvernement.