Revue de la presse ivoirienne du 4 avril

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

Dans le cadre du programme visant à améliorer la productivité de fèves de cacao, des industriels du chocolat ont remis 10.000 tonnes d'engrais innovants au ministre ivoirien de l'Agriculture. La cérémonie de remise symbolique a eu lieu mercredi à Abidjan. En recevant ces intrants, Mamadou Sangafowa Coulibaly, ministre de l'Agriculture a traduit l'objectif visé du gouvernent. Selon lui, il s'agit de trouver une solution aux problèmes de fertilité que connaissent les sols en zone de production d'une façon générale et particulièrement la durabilité de la production du cacao. Les rendements du cacao connaissent un bas niveau. Ils sont de 400 à 500 kg par hectare. Le ministre Mamadou Sangafowa Coulibaly a assuré la disponibilité du gouvernement à soutenir toute initiative en matière de fertilisation du sol qui est en phase avec le programme national de Qualité-Quantité-Croissance (2QC), élaboré dans le cadre de la réforme de la filière café-cacao.

LE DEMOCRATE

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Le président du conseil d'administration du Conseil café-cacao, Lambert Kouassi Konan, a jugé positif le bilan à mi-parcours de la direction des Opérations technique dudit Conseil, au cours d'un atelier de formation organisé à Grand-Bassam (sud-est). Chargée de la production et de la durabilité des deux principaux produits agricoles de la Côte d'Ivoire, cette direction a distribué 33.954 ha de semences améliorées à 28.054 producteurs, à travers le Centre national de recherche agronomique (CNRA), et permis le traitement aux produits phytosanitaires de 885.000 ha de plantations. Ce service technique du Conseil café-cacao a également distribué, depuis sa mise en place, quelque 2.959.315 sacs-brousse aux producteurs.

LE PATRIOTE

Les autorités ivoiriennes ont du respect pour la tradition. En prélude à l'exhumation des corps de la crise post-électorale qui débute ce jeudi, le ministère de la Justice a imploré les mânes des ancêtres. Dans les communes abidjanaises d'Abobo et de Yopougon, les chefs traditionnels ont purifié la terre. Selon le directeur de cabinet du ministre Gnénéma Coulibaly, Fodjo Abo Kadjo qui était à Yopougon, les cérémonies visent à respecter les rituels africains qui s'imposent. "Dans nos traditions, lorsqu'il y a un décès, avant l'enterrement, il faut toujours purifier la terre. Et lorsque le sang coule, il faut purifier la terre. Lorsqu'un corps enterré doit être exhumé, là aussi, il faut purifier la terre. Nous sommes africains et nous ne pouvons pas éviter ces réalités", a-t-il expliqué. Avant que le notable, David Yapi Mobio, accompagné de deux de ses pairs au nom du chef du village de Yopougon Kouté n'implore Dieu dans sa libation afin que les exhumations se passent sans difficultés.