Revue de la presse ivoirienne du 27 avril

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

Les chefs d'Etat et de gouvernement ont appelé à une tolérance zéro à l'endroit des putschistes en Guinée-Bissau, à l'endroit de la junte militaire au Mali et aux différents groupes rebelles dans le nord de ce pays. A la fin de ce sommet extraordinaire qui s'est tenu jeudi à Abidjan, ils ont décidé de mettre en branle la force militaire de la CEDEAO encore en attente afin d'aider à un à l'ordre constitutionnel normal et pour des élections dans un délai de 12 mois. Au Mali, le sommet, tout en prenant acte de la mise en place des organes de transition, a prolongé cette transition pour 12 mois au cours desquels le président par intérim devra organiser des élections, faciliter le retour de l'ex-président Amadou Toumani Touré et des autres personnalités et déployer les services de l'administration. Il a également mis en garde la junte contre toute action isolée mettant à mal ce processus.

LE MANDAT

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Le ministre de l'Economie et des Finances, Charles Koffi Diby, a pris part aux assemblées annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale, à Washington, aux États-Unis. Il a bien défendu le dossier ivoirien relatif à l'atteinte du point d'achèvement de l'Initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE). Au cours de son adresse à l'assistance le 19 avril, le ministre Charles Koffi Diby a précisé que la mise en œuvre des réformes structurelles a permis d'anticiper une croissance forte et durable, grâce à des flux d'investissements soutenus. Il a démontré que la Côte d'Ivoire constitue un marché clé en Afrique pour les investisseurs internationaux. Le franchissement du point d'achèvement du PPTE est désormais une réalité. Il sera constaté conjointement par les conseils d'administration du FMI et de la Banque mondiale, sur la base d'une évaluation en juin.

LE PATRIOTE

Il était attendu. Il aura bel et bien lieu, ce vendredi. Le dialogue politique entre le pouvoir et l'opposition débutera aujourd'hui même à Grand-Bassam. Après avoir fait des gorges chaudes sur leur participation à ce rendez-vous, les nouveaux dirigeants de l'ancien parti au pouvoir sont revenus à de meilleurs sentiments. Selon des sources concordantes, le Front populaire ivoirien (FPI) a décidé de prendre part au Conclave. C'est Sébastien Danon Djédjé, ancien ministre en charge de la Réconciliation nationale, qui conduira la délégation du FPI. L'objectif du conclave est la relance du dialogue politique entre le gouvernement et l'opposition afin de permettre aux deux parties de créer un cadre d'échange sur les grands sujets de la politique nationale.