Revue de la presse ivoirienne du 17 avril

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

Le sous-secrétaire général des Nations unies, chef des opérations de maintien de la paix, a été reçu lundi en audience par le Premier ministre, Jeannot Kouadio Ahoussou. En provenance du Liberia où il a passé quelques jours, Hervé Ladsous est venu s'imprégner de la situation en Côte d'Ivoire, en prélude à la réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies qui se tiendra dans les semaines ou mois à venir, en Côte d'ivoire. Avec le chef de gouvernement, il a évoqué les problèmes sur lesquels les Nations unies peuvent aider la Côte d'Ivoire. Il s'agit, notamment, de la sécurisation de la frontière ivoiro- libérienne. Où, selon lui, il y a encore l'insécurité. Dans sa déclaration à la presse, il a indiqué que "l'Onuci travaille activement, de manière novatrice, avec la Mission des Nations unies au Liberia, en collaboration avec les Forces de sécurité des deux pays, pour améliorer la sécurité à cette frontière qui était poreuse".

LE NOUVEAU REVEIL

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Le 16 avril 2004, disparaissait le journaliste franco-canadien, Guy André Kieffer, enlevé dans un supermarché à Abidjan. Huit ans après, la vérité court toujours. Huit ans d'imbroglio politico-judiciaire dû essentiellement aux multiples entraves dressés par le régime de Laurent Gbagbo sur le chemin du magistrat français, Patrick Ramaël chargé de conduite l'instruction. A l'occasion du 8ème anniversaire de sa disparition, son épouse Osange Silou-Kieffer et Ambroise Pierre, représentant Afrique de Reporter sans frontière, arrivés en Côte d'Ivoire, ont rendu hommage sur le parvis du supermarché où le journaliste franco-canadien a été enlevé. Mme Kieffer a exprimé son espoir de voir la vérité triompher à travers un proverbe chinois : "il y a un proverbe chinois qui dit qu'aussi profond qu'on enterre la vérité dans le puits, elle finit toujours par remonter à la surface. Si on reste mobilisé, il y aura une information qui fera qu'on saura ce qui s'est passé". Pour elle, la collaboration avec le régime pour élucider l'affaire existe, avec moins de tracasseries.

LE PATRIOTE

Les ports d'Afrique de l'ouest et du centre ont besoin de vivre et survivre aux flots impétueux des vagues qui ravagent parfois tout sur leur passage. Cependant, pour ne pas naviguer à vue, il a été mis sur pied, en 1972, l'Association de gestion des ports de l'Afrique de l'ouest et du centre (AGPAOC) qui depuis deux ans a décidé d'entreprendre des réformes profondes qui touchent son fonctionnement. L'objectif étant de faire de cette association présidée par le contre-amiral Fogan Adegnon, directeur général du Port autonome de Lomé une organisation moderne et efficace par le biais de la "Déclaration de Douala" et "l'esprit de Lomé". Toutes choses qui sont au centre de la réunion statutaire du Comité directeur de l'AGPAOC qui se tient de lundi à mercredi au Port autonome d'Abidjan. Selon Hien Sié, directeur général du Port autonome d'Abidjan, il s`agira de mener des réflexions pertinentes sur les questions d'intérêt commun, d'évaluer les actions de l'exercice écoulé et de recadrer la feuille de route pour l'exercice 2012.