Revue de la presse ivoirienne du 30 août

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

Dites-moi à combien vous achetez vos huiles alimentaires et je vous dirai quelles huiles vous utilisez et les risques que vous encourez. Cela, pour dire que les marchés ivoiriens et singulièrement ceux d'Abidjan sont, depuis quelque temps, inondés d'huiles qui, non seulement, ne respectent pas les normes de qualité nutritives requises, mais restent pour la plupart introduites dans le pays par le biais de la fraude. Elles ont pour nom, Oki, Eden, Jersey, Waka, Trikey, etc., qui figurent sur leurs emballages. Elles sont pour la plupart issues de pays d'Asie du Sud-Est. Dépourvues de vitamine A extraite pour être utilisée à d'autres fins, ces huiles sont produites aussi bien de façon artisanale qu'industrielle. Des échantillons soumis à essai ont affiché une teneur en vitamine A inférieure à la norme réglementaire qui est de 8ug/g. Et comme si toutes ces anomalies ne suffisaient pas, la quasi-totalité de ces huiles arrivent frauduleusement en Côte d'Ivoire.

NOTRE VOIE

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Affi N'Guessan a échangé jeudi avec Ambroise Niyonsaba, le représentant spécial de l'Union africaine en Côte d'Ivoire, pendant une heure au siège de l'organisation panafricaine, à Abidjan. Au cœur des discussions, la sortie de crise. Le président du Front populaire ivoirien (FPI) a soutenu que la fin de la parenthèse douloureuse pour la Côte d'Ivoire passe par la réactivation du processus de réconciliation nationale, bloqué net depuis son entame et la relance du dialogue politique. Le président Affi a évoqué également, avec Ambroise Niyonsaba, les récentes décisions de l'UA par rapport à la Cour pénale internationale (CPI), où Laurent Gbagbo est en attente d'un jugement. "Il était important que nous venions rendre visite au représentant pour le saluer, pour le remercier de l'engagement de l'Union africaine dans la crise ivoirienne, remercier les nouvelles orientations qui se dégagent après le nouveau sommet, surtout en ce qui concerne les questions liées à la CPI, solliciter l'implication de l'Union africaine dans la crise pour faire en sorte que la situation évolue, que le dialogue politique se consolide, que le processus de réconciliation, qui est à l'heure actuelle bloquée, puisse être réactivé et déboucher sur la réconciliation de tous les Ivoiriens pour les valeurs de démocratie, de liberté et de paix, que l'Etat de droit soit restaurée et enfin que le développement de notre pays reprenne", a-t-il déclaré à la presse.

L'INTELLIGENT D'ABIDJAN

Trois candidats à la présidence du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) qui partagent la même vision et le souhait de voir les choses se passer démocratiquement au PDCI, ont co-animé une conférence de presse jeudi à Cocody, pour exprimer leurs préoccupations, avant la tenue du 12ème congrès ordinaire du PDCI en octobre. Alphonse Djédjé Mady, secrétaire général, Kouadio Konan Bertin, président de la Jeunesse du PDCI et Kouassi Yao, ex-secrétaire général de la présidence de la République, sous Henri Konan Bédié, ont appelé au respect des textes du parti sexagénaire qui empêchent Henri Konan Bédié d'être candidat à sa propre succession. Alphonse Dédjé Mady : "On doit éviter de faire en sorte que ceux qui sont chargés de préparer le congrès où il y a plusieurs candidatures, se transforment en directeurs de campagne d'un seul candidat, il faut que la démocratie se vive, il y a trois candidats et chacun est chef de sa candidature".