Revue de la presse ivoirienne

Afriquinfos Editeur
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  FRATERNITE MATIN

 Le porte-parole du gouvernement, Bruno Koné, interrogé sur la rupture d'avec le Front populaire ivoirien (FPI) annoncé par ce parti, a indiqué que le gouvernement "tend toujours la main" mais ne saurait "se déculotter face aux exigences du FPI". C'était mercredi lors de son point de presse hebdomadaire à la fin du conseil des ministres. "Aujourd'hui l'État ne peut complètement se déculotter face au FPI, c'est important de le dire car, l'Etat travaille pour la majorité des Ivoiriens", a déclaré M. Koné. Poursuivant, il a souligné: "je ne pense pas que la majorité des Ivoiriens soit d'accord avec les exigences du FPI, d'autant que le gouvernement a apporté des réponses à toutes les demandes importantes qui sont faites par ce parti". Selon lui, ce qui est important pour le gouvernement, c'est l'amélioration des conditions de vie des Ivoiriens. C'est pourquoi, il a indiqué qu'il est regrettable que certains ne s'inscrivent pas dans cette évolution des choses.

LE DEMOCRATE

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Les écolières et collégiennes de Côte d'Ivoire sont en danger. Car le phénomène des grossesses précoces commence à prendre de l'ampleur et gagne même les établissements scolaires. Face à cette situation gravissime qui, si l'on n'y prend garde pourrait entraver la scolarisation de la jeune fille, le gouvernement a décidé de sévir. Ainsi, lors du conseil des ministres qui s'est tenu hier, une communication a été faite au titre du ministère de l'Education nationale. Il ressort de celle-ci qu'au cours de l'année scolaire 2012-2013, 5076 cas de grossesse ont été relevés dans les établissements. Fait gravissime, sur ces 5076 cas, on dénombre 1000 cas au primaire. Une situation qui ne peut perdurer car non seulement cela représente un danger pour la santé de la jeune fille mais également perturbe sa scolarité. Pour donc lutter contre ce fléau, le gouvernement a décidé de mettre sur pied un club de lutte contre les grossesses. Lequel club sera constitué de parents, d'élèves et d'enseignants. Mieux, le gouvernement a décidé de sanctionner toutes les personnes concernées.

  L'INTELLIGENT D'ABIDJAN

 Plusieurs responsables de l'opposition ont été reçus mardi par le gouvernement ivoirien, pour des discussions au sein du Cadre permanent de dialogue (CPD). Le FPI de Pascal Affi N'guessan s'est fait, une fois de plus, remarqué par son absence. Et c'est Laurent Akoun, le secrétaire général de ce parti d'opposition, qui s'est employé à justifier cette absence. "Il s'agit d'une réunion d'information. Le gouvernement connait l'essentiel de nos revendications. Si c'est pour nous informer qu'on a opéré des mains levées sur les comptes, que les maisons sont libérées, on n'en a pas besoin. Une correspondance seulement aurait suffi. Mais en réalité, la communication, prend plus le pas sur les actes concrets", a-t-il expliqué.